Les titres à Saint-Affrique
Carnet noir
Roger Verdeil n'est plus
C’est assurément un peu de l’âme de notre journal qui s’est en allée discrètement, hier matin, avec le décès soudain de notre correspondant local Roger Verdeil, qui collaborait à « La Dépêche du Midi » depuis quarante années.
Né le 2 janvier 1934 à Vabres-l’Abbaye, Roger devait perdre son père très jeune.Eélevé par sa mère, maraîchère, il quitte l’école dès 13 ans pour se louer. D’abord chez Castan, au Mouniès, comme aide familial, puis chez Pages, au Cros, où il a poursuivi son apprentissage d’ouvrier agricole, et enfin chez Viala du Bord. À 20 ans, il s’engage sous les drapeaux et part deux ans en Algérie. En 1958, il épouse Marie-Louise Pelissou qui lui donnera trois enfants. À son retour d’Algérie, il entrera comme maçon, notamment chez Azals, où son habilité et sa vaillance font merveille avant que des problèmes de santé ne lui fassent abandonner cette activité.
Il est ensuite facteur, abatteur d’agneaux et - avant d’être employé municipal à Vabres-l’Abbaye de 1974 à 1994 - devient porteur pour « La Dépêche du Midi » en 1963. Vincent Cavallo, qui l’embaucha, se rappelle d’un homme solide, « connu comme le loup blanc dans tous les villages », qui compensait son instruction trop tôt interrompue par un culot toujours payant, une disponibilité de tous les instants, bref « un homme en or. » Dès lors, animé d’une passion inextinguible pour notre titre et son pays saint-affricain dont il connaissait tous les recoins sinon toutes les familles, Roger Verdeil gravit tous les échelons qui se présentent à lui. Du portage à la publicité en passant par la prospection et les avis de décès - sa spécialité - il permet à « La Dépêche » d’être présente partout et d’ « informer vite et bien. »
En dépit de soucis de santé et d’un accident l’été dernier, Roger ne voulait pas lever le pied. Sa fidélité à « La Dépêche », sa volonté de toujours faire plus le faisaient parfois entrer dans de noires colères quand un problème, si bénin soit-il, survenait. Mais si les coups de fil avec notre rédaction ou le service publicité étaient parfois orageux, c’est peu de dire qu’il y avait, plus que du respect, de l’estime et de l’affection pour ce sacré bonhomme aux yeux bleus et au cœur d’or qui nous manquera.
Les obsèques de Roger Verdeil se dérouleront ce jeudi à 14h30 en l’église de Saint-Affrique.L’inhumation se fera au cimetière du Cambon.À son épouse, ses enfants et ses proches, l’ensemble des personnels de « La Dépêche du Midi » adresse ses plus sincères condoléances.
Ph. Rioux avec D. Bouzat
Rugby
Le RCSA s'est déplacé à Montauban
Encore une victoire à l'extérieur
Saint-Jean-d'AlcapièsAssainissement et aménagement du village
Calmels-et-le-Viala
Les échos du Bourg
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C’est assurément un peu de l’âme de notre journal qui s’est en allée discrètement, hier matin, avec le décès soudain de notre correspondant local Roger Verdeil, qui collaborait à « La Dépêche du Midi » depuis quarante années.
Né le 2 janvier 1934 à Vabres-l’Abbaye, Roger devait perdre son père très jeune.Eélevé par sa mère, maraîchère, il quitte l’école dès 13 ans pour se louer. D’abord chez Castan, au Mouniès, comme aide familial, puis chez Pages, au Cros, où il a poursuivi son apprentissage d’ouvrier agricole, et enfin chez Viala du Bord. À 20 ans, il s’engage sous les drapeaux et part deux ans en Algérie. En 1958, il épouse Marie-Louise Pelissou qui lui donnera trois enfants. À son retour d’Algérie, il entrera comme maçon, notamment chez Azals, où son habilité et sa vaillance font merveille avant que des problèmes de santé ne lui fassent abandonner cette activité.
Il est ensuite facteur, abatteur d’agneaux et - avant d’être employé municipal à Vabres-l’Abbaye de 1974 à 1994 - devient porteur pour « La Dépêche du Midi » en 1963. Vincent Cavallo, qui l’embaucha, se rappelle d’un homme solide, « connu comme le loup blanc dans tous les villages », qui compensait son instruction trop tôt interrompue par un culot toujours payant, une disponibilité de tous les instants, bref « un homme en or. » Dès lors, animé d’une passion inextinguible pour notre titre et son pays saint-affricain dont il connaissait tous les recoins sinon toutes les familles, Roger Verdeil gravit tous les échelons qui se présentent à lui. Du portage à la publicité en passant par la prospection et les avis de décès - sa spécialité - il permet à « La Dépêche » d’être présente partout et d’ « informer vite et bien. »
En dépit de soucis de santé et d’un accident l’été dernier, Roger ne voulait pas lever le pied. Sa fidélité à « La Dépêche », sa volonté de toujours faire plus le faisaient parfois entrer dans de noires colères quand un problème, si bénin soit-il, survenait. Mais si les coups de fil avec notre rédaction ou le service publicité étaient parfois orageux, c’est peu de dire qu’il y avait, plus que du respect, de l’estime et de l’affection pour ce sacré bonhomme aux yeux bleus et au cœur d’or qui nous manquera.
Les obsèques de Roger Verdeil se dérouleront ce jeudi à 14h30 en l’église de Saint-Affrique.L’inhumation se fera au cimetière du Cambon.À son épouse, ses enfants et ses proches, l’ensemble des personnels de « La Dépêche du Midi » adresse ses plus sincères condoléances.
Ph. Rioux avec D. Bouzat
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