Edition du vendredi 18 juin
Millau
Visite au viaduc de François Loos, hier
Un ministre passionné
De tous les ministres venus visiter le chantier du viaduc de Millau, Françoi Loos, ministre délégué au Commerce extérieur, est sans nuk doute celui qui s’est montré le plus passionné.Arrivé vers 13h30 en mairie de Millau où il a prononcé une allocution concernant la formidable carte de visite du savoir-faire français que représente à l’étranger le viaduc, M. Loos, après s’être restauré à la Musardière, s’est rendu à 15h30 sur le viaduc pour n’en repartir que deux heures plus tard.
Nullement retardé par une quelconque manifestation - pas l’ombre d’une banderolle tout au long de la visite - M. Loos a été accueilli sur la culée sud par Marc Legrand, directeur général de la Compagnie Eiffage du viaduc de Millau (CEVM) et par Jacques Huillard, président d’Eiffel. Ces derniers lui ont donné toutes les explications sous pavillon. Posant de nombreuses questions, le ministre, passionné, n’a pas cachéson admiration.«Ce genre d’aménagement, ça fait mouche à l’étranger», concluait le ministre tandis que M.Huillard glissait qu’Eiffel était à ce point compétitif qu’il n’était pas impossible qu’il travaille pour des projets en Corée, patrie sidérurgique s’il en est.
François Loos et sa délégation resserée se sont ensuite rendus sur le tablier.Là, le ministre s’est senti comme chez lui.En effet, longtemps député Radical valoisien de la 8e circonscription du Bas-Rhin - celle où se trouve l’usine Eiffel de Lauterbourg qui a fourni les panneaux du tablier - M. Loos a eu le bonheur de retrouver nombre de ses administrés parmis les ouvriers d’Eiffage. Retrouvant vite son accent amsacien, le ministre a alors longuement et chaleureusement dialogué avec plusieurs ouvriers, s’enquerrant ici de nouvelles de la famille Müller, questionnant là sur un point technique.Car du chantier, François Loos a voulu voir tous les aspects possibles : pylône, haubans, intérieur du tablier, soudures, translateurs. Et le ministre de monter à une échelle là, d’emprunter un escalier ici, d’enjamber câbles et matériels plus loin, de tomber la veste pour passer sous le tablier tout en entraînant avec lui telle ou telle personnalité.
Peu après 17 h 30, François Loos a rejoint l’aérodrome Millau-Larzac d’où il devait reprendre son avion pour rentrer à Paris.«J’espère qu’on dira que le ministre le plus intéressé, c’était moi», plaisantait-il au début de sa visite.Pari gagné.
Philippe Rioux
Encadré :
Quand Jacques Godfrain rend hommage aux amis de José Bové
Dans les coulisses...
- Un buffet pour rien...
- ... tout comme les gendarmes mobiles
- Livre d'or
- Cadeaux
- Seillier au RDSE ?
- Godfrain concurrencé
- Hénard en suivant
- Gauche invitée... mais absente
Visite au viaduc de François Loos, hier
Un ministre passionné
De tous les ministres venus visiter le chantier du viaduc de Millau, Françoi Loos, ministre délégué au Commerce extérieur, est sans nuk doute celui qui s’est montré le plus passionné.Arrivé vers 13h30 en mairie de Millau où il a prononcé une allocution concernant la formidable carte de visite du savoir-faire français que représente à l’étranger le viaduc, M. Loos, après s’être restauré à la Musardière, s’est rendu à 15h30 sur le viaduc pour n’en repartir que deux heures plus tard.
Nullement retardé par une quelconque manifestation - pas l’ombre d’une banderolle tout au long de la visite - M. Loos a été accueilli sur la culée sud par Marc Legrand, directeur général de la Compagnie Eiffage du viaduc de Millau (CEVM) et par Jacques Huillard, président d’Eiffel. Ces derniers lui ont donné toutes les explications sous pavillon. Posant de nombreuses questions, le ministre, passionné, n’a pas cachéson admiration.«Ce genre d’aménagement, ça fait mouche à l’étranger», concluait le ministre tandis que M.Huillard glissait qu’Eiffel était à ce point compétitif qu’il n’était pas impossible qu’il travaille pour des projets en Corée, patrie sidérurgique s’il en est.
François Loos et sa délégation resserée se sont ensuite rendus sur le tablier.Là, le ministre s’est senti comme chez lui.En effet, longtemps député Radical valoisien de la 8e circonscription du Bas-Rhin - celle où se trouve l’usine Eiffel de Lauterbourg qui a fourni les panneaux du tablier - M. Loos a eu le bonheur de retrouver nombre de ses administrés parmis les ouvriers d’Eiffage. Retrouvant vite son accent amsacien, le ministre a alors longuement et chaleureusement dialogué avec plusieurs ouvriers, s’enquerrant ici de nouvelles de la famille Müller, questionnant là sur un point technique.Car du chantier, François Loos a voulu voir tous les aspects possibles : pylône, haubans, intérieur du tablier, soudures, translateurs. Et le ministre de monter à une échelle là, d’emprunter un escalier ici, d’enjamber câbles et matériels plus loin, de tomber la veste pour passer sous le tablier tout en entraînant avec lui telle ou telle personnalité.
Peu après 17 h 30, François Loos a rejoint l’aérodrome Millau-Larzac d’où il devait reprendre son avion pour rentrer à Paris.«J’espère qu’on dira que le ministre le plus intéressé, c’était moi», plaisantait-il au début de sa visite.Pari gagné.
Philippe Rioux
« Le viaduc est la carte de visite de la France à l’étranger »
De tous les ministres qui sont venus sur le chantier du viaduc de Millau, François Loos, titulaire du portefeuille du Commerce extérieur, aura sans nul doute été celui qui se sera le plus passionné pour l’ouvrage. En déplacement, hier après-midi à Millau, le ministre radical valoisien, a passé près de deux heures sur le site, questionnant les responsables de la Compagnie Eiffage et retrouvant nombre de ses administrés parmi les ouvriers d’Eiffel qui « [lui] racontent le week-end ce qu’ils font la semaine. » Car M. Loos a été pendant deux législatures le député de la 8e circonscription du Bas-Rhin où se trouve Lauterbourg et son usine Eiffel qui a fourni les panneaux pour le tablier métallique du viaduc.
Avant de se rendre sur le site, le ministre a fait halte en mairie de Millau où l’attendait Jacques Godfrain qui a salué en lui « un homme qui porte haut les couleurs de la France » dans les négociations internationales.
« L’image de la France, c’est le luxe, l’agriculture et aussi la technologie », a commencé le ministre.« Dans le monde, il y a beaucoup de projets de grands ponts.Je reviens de Chine qui a besoin de ponts sur le Yangzi Jiang. Mais aussi Hong Kong, le Qatar et Bahreïn qui veulent se relier, etc.Dans ce domaine le viaduc de Millau est la vitrine de la France, on en a besoin.C’est une carte de visite du savoir-faire français à l’étranger », a estimé le ministre. Un état d’esprit que ne démentait pas Jacques Huillard.Le P-DG d’Eiffel a fait valoir que son entreprise était sur les rangs pour emporter des projets... en Corée, patrie moderne de la sidérurgie et des chantiers navals. « Nous sommes compétitifs là-bas; c’est une sacrée revanche de l’Histoire », se réjouissait M. Huillard.
Après avoir reçu les explications de Marc Legrand, directeur général de la Compagnie Eiffage, M. Loos et sa délégation ont visité le chantier dans ses moindres recoins, entrant dans le tablier, passant dessous, etc.
Bien qu’un imposant dispositif de gendarmes mobiles avait été mobilisé pour faire face à d’éventuels manifestants, frustrés de n’avoir pu chahute r Jean-Pierre Raffarin lors de sa visite surprise fin mai, aucune manifestation ne s’est déroulée hier. François Loos a regagné l’aérodrome Millau-Larzac à 18 heures où l’attendait son avion pour Paris.
Philippe Rioux
Encadré :
Quand Jacques Godfrain rend hommage aux amis de José Bové
Dans les coulisses...
- Un buffet pour rien...
- ... tout comme les gendarmes mobiles
- Livre d'or
- Cadeaux
- Seillier au RDSE ?
- Godfrain concurrencé
- Hénard en suivant
- Gauche invitée... mais absente
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