Edition du vendredi 2 juillet
Environnement
Assemblée générale de l’Union nationale, hier à Millau.
Les CPIE demandent à l'Etat de soutenir leur croissance
L’Union nationale des centres permanents d’initiatives pour l’environnement (UN-CPIE) a ouvert son assemblée générale, hier à Millau chez 2ISA, avec quelque 200 personnes représentant les 69 CPIE de Métropole et d’Outre-mer.
Dans son propos liminaire, Yvon Bec, président national a fait part de « quelques soucis et quelques mauvaises nouvelles » qui planent, selon lui, sur le réseau des CPIE avec les « gels budgétaires » décidés par le gouvernement.
« Les CPIE sont les fils de l’État et de leur naissance ont gardé le souci du service public. Nous sommes en plein développement, nous bouillonnons d’idées, nous accroissons notre réseau, nous maillons de plus en plus le territoire national, nous engageons de plus en plus d’actions », a rappelé M. Bec. « L’État aurait intérêt à ne pas trop toucher à nos crédits qui n’ont rien d’exceptionnels. Nous ne vivons pas aux crochets de l’État pas plus qu’à celui des collectivités territoriales ; l’essentiel de nos financements vient de nos actions. Mais nous avons besoin de l’aide de l’État ; des coupes budgétaires nous couperaient les jambes », assure Yvon Bec. Et si le président de l’UN-CPIE se réjouit « de la charte de l’Environnement ou du discours de Johannesbourg (prononcé par le président Chirac, ndlr), il indique qu’ « on ne voudrait pas que le décalage soit trop grand entre les discours et les actes. »
Remerciant les collectivités (Département, Régions, Parcs naturels), le président Bec a conclu en rappelant les valeurs des CPIE, porteurs d’une « vision globale de l’environnement et du développement durable », « intermédiaires entre collectivités et citoyens », « non pas défenseurs mais médiateurs de l’environnement. »
L’assemblée générale, qui se terminera aujourd’hui par une visite du viaduc – expliqué hier par Marc Legrand – doit évoquer également la mise en place d’Unions régionales des CPIE et doit entériner l’arrivée de cinq nouvelles associations candidates au label CPIE.
Philippe Rioux
Politique
Avant l’élection du président du Syndicat mixte A75, il confirme ses intentions.
Jean Puech persiste et signe sur Brocuéjouls et le viaduc
En marge d’une visite de chantier, hier, des travaux sur la D29*, Jean Puech a confirmé la stratégie du conseil général concernant l’accompagnement du viaduc et la désormais très convoitée aire de Brocuéjouls (notre édition d’hier).
Sur la candidature du Département à la gestion de cette aire, décidée en commission permanente lundi dernier, M. Puech estime que « cela fait partie des priorités. Quand vous voyez ce que l’on investit ici (sur la D29, ndlr), qui pourrait dire qu’il ne faut pas s’en soucier ? » Et de souligner, de façon un peu paradoxale, que le conseil général a des moyens sans commune mesure avec ceux du Syndicat mixte A75 – lui aussi candidat à la gestion de l’aire – financé à 50 %... par le conseil général.
Par ailleurs le président Puech a confirmé son intention, dévoilée le 7 juin dernier lors de l’assemblée générale de la CCI de Millau, de constituer une association de préfiguration regroupant les collectivités autour de l’accompagnement du viaduc. « Il est indispensable que l’on ait une structure, une forme d’association pour voir et définir les projets à développer. Et en fonction des projets, de créer la structure juridique adéquate », indique l’ancien ministre. M. Puech nuance ainsi ses propos du 7 juin en évoquant davantage une vocation économique qu’économico-touristique. Le tourisme est, en effet, l’une des principales compétences de la communauté de communes Millau Grands Causses et Jean-Luc Gayraud ne l’aurait certainement pas transférée à un éventuel nouveau syndicat mixte. Enfin, pour couper court à la critique de vouloir créer une nouvelle structure, M. Puech lance « Trouvez-moi une structure créée par le conseil général qui soit inutile ! »
Interrogé ensuite sur l’élection du président du Syndicat mixte A75, qui intervient cet après-midi, Jean Puech a préféré botter en touche. « Lundi, nous avons désigné 390 représentations du Département dans des organismes divers. C’est un boulot considérable. Vendredi, il se passera ce qu’il va se passer dans les 390 organismes. Comme je ne siège pas dans ce syndicat, je fais confiance à mes collègues pour que ça se passe dans les meilleures conditions possibles. »
À ses côtés, Jean-Luc Gayraud réitère ses propos tenus hier dans nos colonnes et envisage de plaider, ce vendredi, pour que le Syndicat mixte A75 retire purement et simplement sa candidature. « Il faut dépassionner ce dossier et arrêter les querelles de personnes sur un dossier aussi important pour l’Aveyron », estime le président de Millau Grands Causses et très probable candidat contre Bernard Seillier pour la présidence du Syndicat mixte A75.
Philippe Rioux
* Travaux de raccordement A75-D29-D911 et A75-D29-RN9(Aguessac) que nous évoquerons dans une prochaine édition.
ET AUSSI
Lecture
Un nouveau livre en préparation
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Loisirs
Dans le cadre de l'opération Cinéville
Un été au ciné commence ce soir
En vue
Nicole Kaci
La principale du collège Marcel-Aymard quitte Millau pour Saint-Orens-de-Gameville
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Les CPIE demandent à l'Etat de soutenir leur croissance
L’Union nationale des centres permanents d’initiatives pour l’environnement (UN-CPIE) a ouvert son assemblée générale, hier à Millau chez 2ISA, avec quelque 200 personnes représentant les 69 CPIE de Métropole et d’Outre-mer.
Dans son propos liminaire, Yvon Bec, président national a fait part de « quelques soucis et quelques mauvaises nouvelles » qui planent, selon lui, sur le réseau des CPIE avec les « gels budgétaires » décidés par le gouvernement.
« Les CPIE sont les fils de l’État et de leur naissance ont gardé le souci du service public. Nous sommes en plein développement, nous bouillonnons d’idées, nous accroissons notre réseau, nous maillons de plus en plus le territoire national, nous engageons de plus en plus d’actions », a rappelé M. Bec. « L’État aurait intérêt à ne pas trop toucher à nos crédits qui n’ont rien d’exceptionnels. Nous ne vivons pas aux crochets de l’État pas plus qu’à celui des collectivités territoriales ; l’essentiel de nos financements vient de nos actions. Mais nous avons besoin de l’aide de l’État ; des coupes budgétaires nous couperaient les jambes », assure Yvon Bec. Et si le président de l’UN-CPIE se réjouit « de la charte de l’Environnement ou du discours de Johannesbourg (prononcé par le président Chirac, ndlr), il indique qu’ « on ne voudrait pas que le décalage soit trop grand entre les discours et les actes. »
Remerciant les collectivités (Département, Régions, Parcs naturels), le président Bec a conclu en rappelant les valeurs des CPIE, porteurs d’une « vision globale de l’environnement et du développement durable », « intermédiaires entre collectivités et citoyens », « non pas défenseurs mais médiateurs de l’environnement. »
L’assemblée générale, qui se terminera aujourd’hui par une visite du viaduc – expliqué hier par Marc Legrand – doit évoquer également la mise en place d’Unions régionales des CPIE et doit entériner l’arrivée de cinq nouvelles associations candidates au label CPIE.
Philippe Rioux
Infographie : Les actions du CPIE du Rouergue
Encadré : Le CPIE du Rouergue
Les interventions
René Quatrefages, président du Parc naturel régional des Grands Causses. M. Quatrefages s’est notamment félicité des « accords de Fontevraud », scellant les relations entre Parcs et CPIE. Un partenariat fructueux (collaboration, adoption de positions communes, stratégies conjointes sur des thématiques et actions communes) et, surtout, logique puisque « 19 CPIE ont un territoire commun avec un parc ; 36 sont en voisinage et 10 parcs ont signé des conventions avec des CPIE. » M. Quatrefages a évoqué une vingtaine de conventions à terme. Il a ensuite listé les nombreuses actions communes entre le Parc des Grands causses et le CPIE du Rouergue, illustrant le « soutien mutuel » que se portent les deux structures.
Jean Puech, président du conseil général. Président d’un département dont l’immensité n’a d‘égale que la diversité, M. Puech a loué l’action des CPIE avant d’aborder un thème qui lui est cher : l’eau et son prix ô combien disparate. « Dans la chaîne de l’eau, on fait un peu tout et n’importe quoi », estime-t-il avant de plaider pour « un schéma départemental de collecte, distribution e et retraitement. » Et d’estimer que les CPIE y trouveront leur place pour informer au mieux la population des enjeux.
Henri Planes, sous-préfet. Indiquant qu’il transmettrait les demandes d’Yvon Bec aux ministères concernés, le sous-préfet a insisté sur « les politiques des 1 %-Paysage développement », qui, par exemple représentent 2M€ pour l’A75 non-concédée (3M€pour le viaduc). M. Planes a également cité la création d’itinéraires e découvertes et le rôle que jouera la future aire de Brocuéjouls. Enfin, il a félicité le CPIE du Rouergue, « partenaire éminent », pour son action de sensibilisation du grand public et des publics scolaires ; ce dernier point permettant de former quelque 5 000 jeunes éco-citoyens.
Politique
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En marge d’une visite de chantier, hier, des travaux sur la D29*, Jean Puech a confirmé la stratégie du conseil général concernant l’accompagnement du viaduc et la désormais très convoitée aire de Brocuéjouls (notre édition d’hier).
Sur la candidature du Département à la gestion de cette aire, décidée en commission permanente lundi dernier, M. Puech estime que « cela fait partie des priorités. Quand vous voyez ce que l’on investit ici (sur la D29, ndlr), qui pourrait dire qu’il ne faut pas s’en soucier ? » Et de souligner, de façon un peu paradoxale, que le conseil général a des moyens sans commune mesure avec ceux du Syndicat mixte A75 – lui aussi candidat à la gestion de l’aire – financé à 50 %... par le conseil général.
Par ailleurs le président Puech a confirmé son intention, dévoilée le 7 juin dernier lors de l’assemblée générale de la CCI de Millau, de constituer une association de préfiguration regroupant les collectivités autour de l’accompagnement du viaduc. « Il est indispensable que l’on ait une structure, une forme d’association pour voir et définir les projets à développer. Et en fonction des projets, de créer la structure juridique adéquate », indique l’ancien ministre. M. Puech nuance ainsi ses propos du 7 juin en évoquant davantage une vocation économique qu’économico-touristique. Le tourisme est, en effet, l’une des principales compétences de la communauté de communes Millau Grands Causses et Jean-Luc Gayraud ne l’aurait certainement pas transférée à un éventuel nouveau syndicat mixte. Enfin, pour couper court à la critique de vouloir créer une nouvelle structure, M. Puech lance « Trouvez-moi une structure créée par le conseil général qui soit inutile ! »
Interrogé ensuite sur l’élection du président du Syndicat mixte A75, qui intervient cet après-midi, Jean Puech a préféré botter en touche. « Lundi, nous avons désigné 390 représentations du Département dans des organismes divers. C’est un boulot considérable. Vendredi, il se passera ce qu’il va se passer dans les 390 organismes. Comme je ne siège pas dans ce syndicat, je fais confiance à mes collègues pour que ça se passe dans les meilleures conditions possibles. »
À ses côtés, Jean-Luc Gayraud réitère ses propos tenus hier dans nos colonnes et envisage de plaider, ce vendredi, pour que le Syndicat mixte A75 retire purement et simplement sa candidature. « Il faut dépassionner ce dossier et arrêter les querelles de personnes sur un dossier aussi important pour l’Aveyron », estime le président de Millau Grands Causses et très probable candidat contre Bernard Seillier pour la présidence du Syndicat mixte A75.
Philippe Rioux
* Travaux de raccordement A75-D29-D911 et A75-D29-RN9(Aguessac) que nous évoquerons dans une prochaine édition.
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Un été au ciné commence ce soir
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