Edition du vendredi 9 juillet
Défense
97 jeunes garçons et filles participent au camp du Larzac à la formation initiale de la préparation miliaire à la gendarmerie jusqu’au 16 juillet.
La vie en bleu des réservistes
Depuis lundi dernier et jusqu’au 16 juillet prochain, 97 jeunes garçons et filles âgées de 17 à 18 ans participent à la formation initiale de 12 jours, premier volet de la préparation militaire à la gendarmerie (PMG). Après la journée d’appel à la préparation de la défense (JAPD) – qui remplace le service militaire – ces jeunes gens se sont portés volontaires pour faire la PMG dont l’objectif est de former d’ici 2015 pas moins de 40000 réservistes pour la gendarmerie nationale.
Formation complète
Issus de la région Midi-Pyrénées, les jeunes sont accueillis par le centre d’entraînement de l’infanterie au tir opérationnel (Ceito), à La Cavalerie, dont le patron, le lieutenant -colonel Monbelli-Valloire, a mis toutes ses infrastructures à leur disposition.
Les futurs réservistes sont encadrés durant ces douze jours par 21 instructeurs qui vont leur faire aborder de nombreuses choses : formation civique et morale, école du soldat, sport, actes élémentaires du combattant de jour et de nuit, connaissance et utilisation de l’armement, transmission, topographie, initiation aux premiers secours – avec délivrance de l’attestation de la formation aux premiers secours par la Croix-Rouge française – et enfin, organigramme de la gendarmerie nationale.
Si les jeunes réussissent ce premier volet de la PMG – sanctionné par la remise d’un diplôme qui aura lieu vendredi 16 juillet à 10h30 en présence des familles – ils devront suivre une formation complémentaire de quatre jours au terme de laquelle ils signeront un contrat d’engagement dans la réserve de cinq ans renouvelable. Tous les ans, les réservistes subiront une visite médicale attestant de leur aptitude à la fonction de réserviste.
Une fois en place, ils doivent servir cinq jours par an au minimum ; la moyenne s’établissant en fat à 17 jours par an. Les missions des réservistes, toujours encadrés par un officier d’active, sont loin d’être négligeables. « Cela va des postes saisonniers, des renforts sur les plages durant l’été jusqu’à la surveillance de l’aéroport d’Annecy lors du dernier G8 ou prochainement de la sécurité autour de la visite du Pape à Lourdes, qui mobilisera 400 réservistes », explique le commandant de Lisleferme, chef d’escadron et lui-même réserviste. « Le service militaire n’existant plus, la gendarmerie s’appuie sur les réservistes dont les activités sont de plus en plus importantes », renchérit le lieutenant-colonel Caumette – lui aussi réserviste – qui supervise le stage organisé par le groupement III/2 de gendarmerie mobile.
des vocations
La PMG, illustration de l’engagement citoyen, développe aussi quelques vocations. « Beaucoup de ces jeunes ont fait acte de candidature à la PMG pour entrer dans l’active : c’est un tremplin pour eux », assure le commandant de Lisleferme. « Je suis admiratif devant ses jeunes qui sont volontaires et qui ont réellement l’envie de servir la population dans la gendarmerie qui est selon sa devise une force humaine », conclut le lieutenant-colonel Caumette.
Philippe Rioux
Plus de renseignements sur le site internet du ministère de la Défense : Cliquer ici
Santé
Le conseil d’administration de l’hôpital a différé l’élection de son président mais a longuement travaillé hier sur les autres délibérations.
Sanner et IRM demandés
Avec l’accord de l’Agence régionale de l’hospitalisation (ARH), l’élection du président du centre hospitalier intercommunal (CHIC) du sud Aveyron a été différée, hier après-midi au cours d’un très long conseil d’administration. En effet, certaines nouvelles désignations (notamment celle de Martine Pérez au titre de représentante du conseil régional) n’ayant pas été encore faites, le conseil d’administration restera donc dans sa configuration actuelle, présidé par M. Guibert. L’évacuation de cette épineuse question a permis aux administrateurs de se pencher sur les dossiers en cours. « Nous avons eu une longue séance de travail qui s’est plutôt bien passée pour mettre en œuvre les préconisations de l’Igas amendées. Nous avons notamment voté la demande officielle d’un scanner à Saint-Affrique et d’une IRM (imagerie à résonance magnétique, ndlr) à Millau », indiquait, hier soir, Alain Fauconnier, maire de Saint-Affrique. « Le conseil s’est bien passé. La coprésidence que je proposais étant impossible, on s’oriente vers une présidence alternée », indiquait ce jeudi le député-maire Jacques Godfrain, précisant qu’il allait être reçu avec Alain Fauconnier par le directeur de l’ARH pour bien définir le « portrait-robot » du président à venir.
Ph. R.
ET AUSSI...
En vue
Me Bernard Rainero
Bâtonnier de l'ordre des avocats de Millau qui a manifesté avec ses homologues du ressort de la cour d'appel de Montpellier devant la prison vétuste de Béziers pour en dénoncer les conditions d'incarcération
Sévérac-le-Château
Les scolaires en balade sur le causse d'Altès
97 jeunes garçons et filles participent au camp du Larzac à la formation initiale de la préparation miliaire à la gendarmerie jusqu’au 16 juillet.
La vie en bleu des réservistes
Depuis lundi dernier et jusqu’au 16 juillet prochain, 97 jeunes garçons et filles âgées de 17 à 18 ans participent à la formation initiale de 12 jours, premier volet de la préparation militaire à la gendarmerie (PMG). Après la journée d’appel à la préparation de la défense (JAPD) – qui remplace le service militaire – ces jeunes gens se sont portés volontaires pour faire la PMG dont l’objectif est de former d’ici 2015 pas moins de 40000 réservistes pour la gendarmerie nationale.
Formation complète
Issus de la région Midi-Pyrénées, les jeunes sont accueillis par le centre d’entraînement de l’infanterie au tir opérationnel (Ceito), à La Cavalerie, dont le patron, le lieutenant -colonel Monbelli-Valloire, a mis toutes ses infrastructures à leur disposition.
Les futurs réservistes sont encadrés durant ces douze jours par 21 instructeurs qui vont leur faire aborder de nombreuses choses : formation civique et morale, école du soldat, sport, actes élémentaires du combattant de jour et de nuit, connaissance et utilisation de l’armement, transmission, topographie, initiation aux premiers secours – avec délivrance de l’attestation de la formation aux premiers secours par la Croix-Rouge française – et enfin, organigramme de la gendarmerie nationale.
Si les jeunes réussissent ce premier volet de la PMG – sanctionné par la remise d’un diplôme qui aura lieu vendredi 16 juillet à 10h30 en présence des familles – ils devront suivre une formation complémentaire de quatre jours au terme de laquelle ils signeront un contrat d’engagement dans la réserve de cinq ans renouvelable. Tous les ans, les réservistes subiront une visite médicale attestant de leur aptitude à la fonction de réserviste.
Une fois en place, ils doivent servir cinq jours par an au minimum ; la moyenne s’établissant en fat à 17 jours par an. Les missions des réservistes, toujours encadrés par un officier d’active, sont loin d’être négligeables. « Cela va des postes saisonniers, des renforts sur les plages durant l’été jusqu’à la surveillance de l’aéroport d’Annecy lors du dernier G8 ou prochainement de la sécurité autour de la visite du Pape à Lourdes, qui mobilisera 400 réservistes », explique le commandant de Lisleferme, chef d’escadron et lui-même réserviste. « Le service militaire n’existant plus, la gendarmerie s’appuie sur les réservistes dont les activités sont de plus en plus importantes », renchérit le lieutenant-colonel Caumette – lui aussi réserviste – qui supervise le stage organisé par le groupement III/2 de gendarmerie mobile.
des vocations
La PMG, illustration de l’engagement citoyen, développe aussi quelques vocations. « Beaucoup de ces jeunes ont fait acte de candidature à la PMG pour entrer dans l’active : c’est un tremplin pour eux », assure le commandant de Lisleferme. « Je suis admiratif devant ses jeunes qui sont volontaires et qui ont réellement l’envie de servir la population dans la gendarmerie qui est selon sa devise une force humaine », conclut le lieutenant-colonel Caumette.
Philippe Rioux
Plus de renseignements sur le site internet du ministère de la Défense : Cliquer ici
Santé
Le conseil d’administration de l’hôpital a différé l’élection de son président mais a longuement travaillé hier sur les autres délibérations.
Sanner et IRM demandés
Avec l’accord de l’Agence régionale de l’hospitalisation (ARH), l’élection du président du centre hospitalier intercommunal (CHIC) du sud Aveyron a été différée, hier après-midi au cours d’un très long conseil d’administration. En effet, certaines nouvelles désignations (notamment celle de Martine Pérez au titre de représentante du conseil régional) n’ayant pas été encore faites, le conseil d’administration restera donc dans sa configuration actuelle, présidé par M. Guibert. L’évacuation de cette épineuse question a permis aux administrateurs de se pencher sur les dossiers en cours. « Nous avons eu une longue séance de travail qui s’est plutôt bien passée pour mettre en œuvre les préconisations de l’Igas amendées. Nous avons notamment voté la demande officielle d’un scanner à Saint-Affrique et d’une IRM (imagerie à résonance magnétique, ndlr) à Millau », indiquait, hier soir, Alain Fauconnier, maire de Saint-Affrique. « Le conseil s’est bien passé. La coprésidence que je proposais étant impossible, on s’oriente vers une présidence alternée », indiquait ce jeudi le député-maire Jacques Godfrain, précisant qu’il allait être reçu avec Alain Fauconnier par le directeur de l’ARH pour bien définir le « portrait-robot » du président à venir.
Ph. R.
ET AUSSI...
En vue
Me Bernard Rainero
Bâtonnier de l'ordre des avocats de Millau qui a manifesté avec ses homologues du ressort de la cour d'appel de Montpellier devant la prison vétuste de Béziers pour en dénoncer les conditions d'incarcération
Sévérac-le-Château
Les scolaires en balade sur le causse d'Altès
0 Commentaires:
Enregistrer un commentaire
<< Home