Edition du samedi 6 novembre
Viaduc. Les Aveyronnais invités à circuler sur le pont en avant-première.
Inauguration populaire
Du programme des festivités qui doivent être organisées pour fêter l’inauguration du viaduc, l’on ne sait pour l’heure pas grand-chose et seule la réunion, lundi 8 novembre, du comité de pilotage « Inauguration du viaduc de Millau-Creissels-Aveyron » permettra de lever le secret sur les animations dont une partie a été livrée hier en conseil municipal.
Toutefois, à 39jours de l’inauguration qui doit se dérouler mardi 14 décembre au matin en présence du président de la République Jacques Chirac, Jacques Godfrain Jean-Luc Gayraud et Jean Puech ont organisé hier après-midi une conférence de presse pour faire une première annonce: l’ouverture, encadrée, du viaduc aux Aveyronnais.
« Comme pour l’aire de Sévérac ou Micropolis, il est important qu’avant l’ouverture officielle la population soit associée.Nous organiserons donc une journée Pont ouvert pour les Aveyronnais et les élus », explique le président Puech.
Très concrètement, le mardi 14 après-midi, les Millavois de plus de 65 ans – préalablement inscrits au CCAS – découvriront au départ du parc de la Victoire en car le viaduc.Même opération le mercredi 15 décembre pour les seniors de la communauté de communes Millau Grands Causses – qui se seront inscrits dans leur mairie. Le mercredi matin également, les élus de l’Aveyron – 4600 invitations vont être expédiées par courrier – pourront faire de même. L’après-midi du mercredi 15, ce sera au tour de tous les Aveyronnais qui le souhaitent.
L’opération se déroulera en deux temps: des cars du réseau scolaire départemental convergeront de tout l’Aveyron vers le parc de la Victoire. Là, les Aveyronnais arrivés en bus ou avec leur propre véhicule s’inscriront pour embarquer dans une quarantaine de cars. Ces derniers effectueront une noria Millau-Saint-Germain-La Cavalerie-Millau avec, peut-être, un arrêt photo sur le viaduc. Des contrôles seront effectués sur les plaques minéralogiques des voitures pour s’assurer que ce sont bien des Aveyronnais qui entreront au parc de la Victoire. Jacques Dubus, coordonnateur du comité de pilotage, assure toutefois qu’il y aura « de la souplesse. »
Pour l’heure, les modalités d’organisation restent à préciser pour une opération qui devrait rencontrer un très vif succès et transformer l’inauguration, selon le mot de Jean-Luc Gayraud, « en un événement populaire.
Philippe Rioux
Urbanisme. Avec la démolition de l’immeubleAIOA.
Capelle-Guibert prend forme
Le vaste espace Capelle-Guibert prend forme.Après la démolition des anciens bâtiments industriels (La Dépêche du 19 octobre), l’entreprise Auxiliaire de démolition a commencé, hier matin au 26 avenue Gambetta, la démolition de l’ancien bâtiment de l’AIOA, jouxtant la façade des anciens établissements Guibert. « C’est un peu paradoxal de détruire un immeuble en bon état et d’en conserver un ancien, mais c’est dans ma philosophie du projet », explique Jean-Luc Gayraud, président de la communauté de commune, propriétaire de la friche.A ses côtés, Jacques Godfrain se réjouit de l’achèvement des travaux de démolition qui vont permettre de réaliser la nouvelle voie reliant l’avenue Gambetta à la rue du Rajol (cf. infographie). « Il y aura une placette avec une fontaine ou une statue. Cette artère nouvelle sera l’aspirateur du centre ville et il est important que nous la soignons comme nous l’avons fait avec l’avenue Gambetta, entrée de la ville pour les touristes et les 6000 campeurs qui sont de l’autre côté du Tarn. »
Une fois les gravats triés et évacués, la friche va faire l’objet durant un ou deux mois de travaux de dépollution des sols.Cinq entreprises se sont portées candidates à cette délicate tâche dont le coût sera compris entre 300000 et 400000€. « Ce chantier Cappelle-Guibert est moins emblématique que celui du viaduc mais il intéresse des entreprises et la DRIRE qui en a fait un chantier test », précise M.Gayraud.
partie musée abandonnée
À l’issue de ces travaux préparatoires, les constructions pourront débuter, notamment celle de l’atelier-relais gantier dont le permis de construire a été signé par Jacques Godfrain la semaine passée. À cet égard, le projet, qui sera fin prêt à l’été 2005, a connu une évolution.Le vieux bâtiment Guibert donnant sur l’avenue Gambetta n’accueillera pas les collections du secteur « gant » du musée municipal.« Ce bâtiment de quelque 1000 m2 sera une réserve foncière pour l’entreprise Causse qui est dans une logique de développement », explique M.Gayraud.« L’hypothèse d’une partie musée accolée à une entreprise privée n’a pas soulevé grand enthousiasme alors qu’il aurait fallu un vrai consensus », explique Jacques Godfrain, faisant référence à la désapprobation qui s’était fait jour chez les gantiers concurrents. « Ce qui est dommage, c’est que je suis persuadé qu’il y aura un consensus a posteriori car il va y avoir une vrai edynamique », poursuit M.Gayraud.« Comme pour Laguiole », renchérit le député-maire en évoquant l’aventure de la Forge initiée par M.Boissins qui pilote aujourd’hui le projet d’atelier-relais millavois. Enfin, si aucun projet n’est établi pour la zone de la friche de 2500 m2 (partie Pechdo), Jacques Godfrain a indiqué avoir été sollicité par plusieurs entreprises du secteur du cuir.Un pôle cuir pourrait donc s’installer près de l’atelier gantier.
Ph. R.
Inauguration populaire
Du programme des festivités qui doivent être organisées pour fêter l’inauguration du viaduc, l’on ne sait pour l’heure pas grand-chose et seule la réunion, lundi 8 novembre, du comité de pilotage « Inauguration du viaduc de Millau-Creissels-Aveyron » permettra de lever le secret sur les animations dont une partie a été livrée hier en conseil municipal.
Toutefois, à 39jours de l’inauguration qui doit se dérouler mardi 14 décembre au matin en présence du président de la République Jacques Chirac, Jacques Godfrain Jean-Luc Gayraud et Jean Puech ont organisé hier après-midi une conférence de presse pour faire une première annonce: l’ouverture, encadrée, du viaduc aux Aveyronnais.
« Comme pour l’aire de Sévérac ou Micropolis, il est important qu’avant l’ouverture officielle la population soit associée.Nous organiserons donc une journée Pont ouvert pour les Aveyronnais et les élus », explique le président Puech.
Très concrètement, le mardi 14 après-midi, les Millavois de plus de 65 ans – préalablement inscrits au CCAS – découvriront au départ du parc de la Victoire en car le viaduc.Même opération le mercredi 15 décembre pour les seniors de la communauté de communes Millau Grands Causses – qui se seront inscrits dans leur mairie. Le mercredi matin également, les élus de l’Aveyron – 4600 invitations vont être expédiées par courrier – pourront faire de même. L’après-midi du mercredi 15, ce sera au tour de tous les Aveyronnais qui le souhaitent.
L’opération se déroulera en deux temps: des cars du réseau scolaire départemental convergeront de tout l’Aveyron vers le parc de la Victoire. Là, les Aveyronnais arrivés en bus ou avec leur propre véhicule s’inscriront pour embarquer dans une quarantaine de cars. Ces derniers effectueront une noria Millau-Saint-Germain-La Cavalerie-Millau avec, peut-être, un arrêt photo sur le viaduc. Des contrôles seront effectués sur les plaques minéralogiques des voitures pour s’assurer que ce sont bien des Aveyronnais qui entreront au parc de la Victoire. Jacques Dubus, coordonnateur du comité de pilotage, assure toutefois qu’il y aura « de la souplesse. »
Pour l’heure, les modalités d’organisation restent à préciser pour une opération qui devrait rencontrer un très vif succès et transformer l’inauguration, selon le mot de Jean-Luc Gayraud, « en un événement populaire.
Philippe Rioux
Démission de Christine Foulcher
La directrice de la communication de la Ville de Millau, Christine Foulcher, a démissionné de son poste ; démission prenant effet hier à 8 heures.Selon nos information, les raisons de cette démission seraient liées à l’inauguration du viaduc.Jacques Godfrain n’a pas voulu commenter le départ de sa collaboratrice arrivé le 1er août dernier autrement qu’en invoquant «des raisons strictement personnelle.» L’équipe du service Communication et Mme Boutonnet assureront l’intérim de Mme Foulcher le temps de trouver un remplaçant.
Urbanisme. Avec la démolition de l’immeubleAIOA.
Capelle-Guibert prend forme
Le vaste espace Capelle-Guibert prend forme.Après la démolition des anciens bâtiments industriels (La Dépêche du 19 octobre), l’entreprise Auxiliaire de démolition a commencé, hier matin au 26 avenue Gambetta, la démolition de l’ancien bâtiment de l’AIOA, jouxtant la façade des anciens établissements Guibert. « C’est un peu paradoxal de détruire un immeuble en bon état et d’en conserver un ancien, mais c’est dans ma philosophie du projet », explique Jean-Luc Gayraud, président de la communauté de commune, propriétaire de la friche.A ses côtés, Jacques Godfrain se réjouit de l’achèvement des travaux de démolition qui vont permettre de réaliser la nouvelle voie reliant l’avenue Gambetta à la rue du Rajol (cf. infographie). « Il y aura une placette avec une fontaine ou une statue. Cette artère nouvelle sera l’aspirateur du centre ville et il est important que nous la soignons comme nous l’avons fait avec l’avenue Gambetta, entrée de la ville pour les touristes et les 6000 campeurs qui sont de l’autre côté du Tarn. »
Une fois les gravats triés et évacués, la friche va faire l’objet durant un ou deux mois de travaux de dépollution des sols.Cinq entreprises se sont portées candidates à cette délicate tâche dont le coût sera compris entre 300000 et 400000€. « Ce chantier Cappelle-Guibert est moins emblématique que celui du viaduc mais il intéresse des entreprises et la DRIRE qui en a fait un chantier test », précise M.Gayraud.
partie musée abandonnée
À l’issue de ces travaux préparatoires, les constructions pourront débuter, notamment celle de l’atelier-relais gantier dont le permis de construire a été signé par Jacques Godfrain la semaine passée. À cet égard, le projet, qui sera fin prêt à l’été 2005, a connu une évolution.Le vieux bâtiment Guibert donnant sur l’avenue Gambetta n’accueillera pas les collections du secteur « gant » du musée municipal.« Ce bâtiment de quelque 1000 m2 sera une réserve foncière pour l’entreprise Causse qui est dans une logique de développement », explique M.Gayraud.« L’hypothèse d’une partie musée accolée à une entreprise privée n’a pas soulevé grand enthousiasme alors qu’il aurait fallu un vrai consensus », explique Jacques Godfrain, faisant référence à la désapprobation qui s’était fait jour chez les gantiers concurrents. « Ce qui est dommage, c’est que je suis persuadé qu’il y aura un consensus a posteriori car il va y avoir une vrai edynamique », poursuit M.Gayraud.« Comme pour Laguiole », renchérit le député-maire en évoquant l’aventure de la Forge initiée par M.Boissins qui pilote aujourd’hui le projet d’atelier-relais millavois. Enfin, si aucun projet n’est établi pour la zone de la friche de 2500 m2 (partie Pechdo), Jacques Godfrain a indiqué avoir été sollicité par plusieurs entreprises du secteur du cuir.Un pôle cuir pourrait donc s’installer près de l’atelier gantier.
Ph. R.
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