Edition du vendredi 24 septembre
Formation. Journée portes ouvertes, hier, à Millau enseignement supérieur.
Savoir et savoir-faire
Profitant d’une journée portes ouvertes organisée hier à l’Hôtel-Dieu, Jacques Rambier et Philippe Mallaroni, respectivement président et nouveau directeur de Millau enseignement supérieur (MES), ont fait le point sur la situation de l’établissement et ses perspectives de développement à moins d’un mois de la rentrée, prévue le 12 octobre.
Créé en 1991, Millau enseignement supérieur est quasi immédiatement devenu un centre d’enseignement du conservatoire national des arts et métiers (CNAM). La première filière de formation consistait en une formation informatique, suivie à l’époque par une promotion de 20 élèves.Depuis, Millau enseignement supérieur a largement étendu ses capacités de formation au point de devenir, derrière Toulouse, le second centre CNAM en terme de fréquentation – 130 personnes – avec des formations très variées de niveau Bac + 2, Bac + 4 ou certificat de compétence (voir infographie). « Ces formations seront amenées à évoluer du fait de l’européanisation des diplômes », explique Jacques Rambier. Mais la qualité des diplômes restera bien sûr la même.« Le CNAM, c’est l’école de la 2e chance », résume Philippe Mallaroni.« À l’origine, il était très urbain mais avec les politiques de décentralisation, il y a eu un développement en zones rurales permettant d’assurer un équitable accès au service public », poursuit le directeur.
Le « CNAM des champs » de Millau accueille chaque année (d’octobre à juin) entre 20et 30 enseignants; des universitaires ou des gens de la société civile (notaires, experts comptables, etc.), tous homologués par le CNAM.Le profil des élèves, à Millau, est très varié.« Il s’agit de personnes au chômage, qui ont pris un congé formation, qui viennent de la Cotorep, etc. », détaille Jacques Rambier, précisant que l’origine géographique recouvre, pour l’essentiel, les régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. Mais les étudiants peuvent venir de plus loin.« Il y a beaucoup de souplesse. On peut passer 2 UV à Millau et 2 autres à Nantes pour terminer sa formation », indique Philippe Mallaroni.
Nouveaux partenariats
Avec un budget actuellement établi à 350000 €, Millau enseignement supérieur poursuit son développement. Outre les formations du CNAM, il propose depuis un peu, avec succès, celles du réseau régional de formation à distance Pyramide. D’autres partenariats sont dans les cartons. « Avec Valrence et le parc naturel régional pour un certificat de compétence en ingénierie et développement de projetsen espace rural ; ou encore avec l’Ingref », indique Jacques Rambier.« Mais pour cela, il nous faudra des locaux supplémentaires », ajoute-t-il, Millau enseignement supérieur se sentant un peu à l’étroit au 1er étage.Un vœu visiblement entendu par la municipalité qui souhaite faire de l’Hôtel-Dieu un pôle universitaire ambitieux.
Philippe Rioux
Jacques Godfrain prévoit l'extension
Le député-maire a confirmé hier la volonté de la Ville de faire de l’Hôtel-Dieu un «pôle d’enseignement supérieur.» « L’augmentation des m2 pour le MES est actée », explique M.Godfrain qui se remémore les critiques essuyées lors de l’achat du bâtiment pour 5 MF. « On a eu raison », estime-t-il.L’Hôtel-Dieu devrait également accueillir le centre de ressources pleine nature au 2e étage, et les archives municipales au rez-de-chaussée.Enfin, M.Godfrain plaide pour que l’hôpital trouve une solution pour sa buanderie, qui occupe encore une aile.
ET AUSSI...
En vue
Jérôme Rouve
Le président de la CCI prépare les élections consulaires
Justice. Au conseil de prud'hommes de Millau
Eveline Sabatier, nouvelle greffière
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Profitant d’une journée portes ouvertes organisée hier à l’Hôtel-Dieu, Jacques Rambier et Philippe Mallaroni, respectivement président et nouveau directeur de Millau enseignement supérieur (MES), ont fait le point sur la situation de l’établissement et ses perspectives de développement à moins d’un mois de la rentrée, prévue le 12 octobre.
Créé en 1991, Millau enseignement supérieur est quasi immédiatement devenu un centre d’enseignement du conservatoire national des arts et métiers (CNAM). La première filière de formation consistait en une formation informatique, suivie à l’époque par une promotion de 20 élèves.Depuis, Millau enseignement supérieur a largement étendu ses capacités de formation au point de devenir, derrière Toulouse, le second centre CNAM en terme de fréquentation – 130 personnes – avec des formations très variées de niveau Bac + 2, Bac + 4 ou certificat de compétence (voir infographie). « Ces formations seront amenées à évoluer du fait de l’européanisation des diplômes », explique Jacques Rambier. Mais la qualité des diplômes restera bien sûr la même.« Le CNAM, c’est l’école de la 2e chance », résume Philippe Mallaroni.« À l’origine, il était très urbain mais avec les politiques de décentralisation, il y a eu un développement en zones rurales permettant d’assurer un équitable accès au service public », poursuit le directeur.
Le « CNAM des champs » de Millau accueille chaque année (d’octobre à juin) entre 20et 30 enseignants; des universitaires ou des gens de la société civile (notaires, experts comptables, etc.), tous homologués par le CNAM.Le profil des élèves, à Millau, est très varié.« Il s’agit de personnes au chômage, qui ont pris un congé formation, qui viennent de la Cotorep, etc. », détaille Jacques Rambier, précisant que l’origine géographique recouvre, pour l’essentiel, les régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. Mais les étudiants peuvent venir de plus loin.« Il y a beaucoup de souplesse. On peut passer 2 UV à Millau et 2 autres à Nantes pour terminer sa formation », indique Philippe Mallaroni.
Nouveaux partenariats
Avec un budget actuellement établi à 350000 €, Millau enseignement supérieur poursuit son développement. Outre les formations du CNAM, il propose depuis un peu, avec succès, celles du réseau régional de formation à distance Pyramide. D’autres partenariats sont dans les cartons. « Avec Valrence et le parc naturel régional pour un certificat de compétence en ingénierie et développement de projetsen espace rural ; ou encore avec l’Ingref », indique Jacques Rambier.« Mais pour cela, il nous faudra des locaux supplémentaires », ajoute-t-il, Millau enseignement supérieur se sentant un peu à l’étroit au 1er étage.Un vœu visiblement entendu par la municipalité qui souhaite faire de l’Hôtel-Dieu un pôle universitaire ambitieux.
Philippe Rioux
Jacques Godfrain prévoit l'extension
Le député-maire a confirmé hier la volonté de la Ville de faire de l’Hôtel-Dieu un «pôle d’enseignement supérieur.» « L’augmentation des m2 pour le MES est actée », explique M.Godfrain qui se remémore les critiques essuyées lors de l’achat du bâtiment pour 5 MF. « On a eu raison », estime-t-il.L’Hôtel-Dieu devrait également accueillir le centre de ressources pleine nature au 2e étage, et les archives municipales au rez-de-chaussée.Enfin, M.Godfrain plaide pour que l’hôpital trouve une solution pour sa buanderie, qui occupe encore une aile.
Qu'est-ce que le CNAM
Fondé en 1794, le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) est un établissement public de l’État à caractère scientifique, culturel et professionnel. Placé sous la tutelle du ministère de l’ Éducation nationale, il remplit 3 missions : la formation professionnelle des adultes ; la recherche technologique et l’innovation; la diffusion de la culture scientifique et technique. Présent dans 150 villes, il compte près de 2 000 collaborateurs permanents et plus de 7 000 intervenants.
ET AUSSI...
En vue
Jérôme Rouve
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