Edition du mardi 12 octobre
Santé. Il désigne, pour la 2e fois, Véronique Galtier comme sa déléguée à Saint-Côme.
Le syndicat Sud persiste à s’implanter à la clinique
« Il y a un frémissement à la clinique.Les conditions de travail se dégradent; les acquis ont été remis en cause; depuis le rachat, il y a eu 22 démissions », avance Véronique Galtier comme autant de signes d’un climat social détérioré. « En mars, il y avait 12 % d’adhérents à Sud (contre 4 % en moyenne nationale).Maintenant, il y a 15 % d’adhérents.Cela prouve qu’il y a un besoin pour un autre syndicat », explique Mme Galtier, qui – comme pour mieux souligner l’inanité du syndicat maison – fait part de son ardente volonté à mener une action syndicale dynamique.
« la dernière fois,on a été gentil »
Arguant que Sud santé a voix au chapitre dans d’autres cliniques privées, Christian Gazagne estime que l’attitude de la direction de Saint-Côme relève d’une « atteinte à la liberté syndicale. »
« La dernière fois, on a été gentil même si nous avions été très surpris de la décision de justice.Maintenant, nous mettons en garde les mutuelles. Si elles essaient de nous contester à nouveau, nous prendrons cela comme un affront antisyndical », prévient Christian Barbut, qui brandit la menace d’une « campagne d’ampleur envers la Mutualité »; campagne faite de « débats publics, d’actions publiques », conjointement menés par Sud santé « et les autres organisations du G10 Solidaire. »
« Nous voulons reconquérir un dialogue social au sein de la clinique », indique Véronique Galtier, tandis que Christian Gazagne souhaite que l’établissement ne soit pas « une zone de non droit. » « Le plus drôle, conclut, Christian Barbut, c’est qu’avant que les mutuelles ne rachètent la clinique Saint-Côme, elles reconnaissaient notre représentativité puisqu’elles sont venues nous trouver pour recueillir notre sentiment sur le rachat.Et maintenant qu’elles dirigent la clinique, elles nous dénient toute représentativité. »
Philippe Rioux
La Dépêche n’a pu joindre hier Armand Haon, président d’Aveyron Santé.
Fête de la science. A la Maladrerie, jusqu’à dimanche.
«Promouvoir la science, c’est un devoir national»
Aujourd’hui à 9 heures va s’ouvrir sur les terrains de la Maladrerie le Village des sciences. Ce dernier, constitué de six grands espaces thématiques (La Dépêche d’hier), est mis en place par l’association Science et animation, qui coordonne en Midi-Pyrénées, au nom du ministère de la Recherche, la centaine d’animations organisées dans le cadre de la 13e Fête de la Science, commencée hier.
« À raison de 3 à 4 bus par demi-journée soit 150 scolaires, ce sont environ mille jeunes qui vont fréquenter le village », explique Jean-Michel Wermelinger, chargé de mission auprès de l’association.« Chaque année depuis 13 ans, nous organiso, ns un village scientifique en alternance entre Toulouse et l’un des départements de Midi-Pyrénées.Le village est accompagné d’une exposition thématique – cette année: « Ponts et viaduc: les grands bâtisseurs » – qui est ensuite itinérante », précise cet ancien directeur de la communication de Météo France.« On aurait bien aimé faire le village au pied du viaduc, mais cela n’a pas été possible à cause d’un problème de place. La Ville nous a alors proposé un site d’où l’on peut voir le viaduc: la Maladrerie. »
Jusqu’à dimanche, le village va accueillir les partenaires institutionnels aveyronnais (Micropolis notamment), régionaux, mais également plusieurs scientifiques (INRA, CNES) et représentants d’universités. Car la Fête de la science est aussi l’un des rares moments de l’année où la communauté scientifique a l’opportunité de rencontrer le grand public.« Promouvoir la science est un devoir national », estime M.Wermelinger. « Car dans quelques années, il risque d’y avoir un problème.Par exemple aujourd’hui, il y a à Toulouse 12 étudiants en maîtrise de maths contre quatre fois plus auparavant.Or, les maths se retrouvent partout.Il y a un intérêt pour les sciences, mais les gens ne s’intéressent plus aux études scientifiques », explique le chargé de mission, qui voit dans la Fête de la science une bonne occasion « non pas de vulgariser, mais de médiatiser la science. » « À Science et animation, nous nous plaçons entre les scientifiques et le grand public », précise Jean-Michel Wermelinger, conscient de l’immensité de la mission.Mais une mission aussi exaltante que peuvent l’être les sciences « où il y a encore tant à découvrir… »
Philippe Rioux
Demain: à la découverte du village.
ET AUSSI...
En vue
Jacques Godfrain
Le député-maire a inauguré à Paris le salon Fimbacte
Rugby. Week-end en Millovalie
Un premier bilan honorable
Le syndicat Sud persiste à s’implanter à la clinique
Première organisation syndicale du centre hospitalier intercommunal (CHIC) du sud Aveyron avec 40 % des suffrages en octobre 2003, le syndicat Sud santé va tenter aujourd’hui, pour la 2e fois en six mois, de s’implanter à la clinique mutualiste Saint-Côme. En effet, en mars dernier, la désignation par Sud de Véronique Galtier comme sa déléguée au sein de la clinique privée rachetée en octobre 2003 par l’Union des mutuelles Aveyron Santé s’était terminée devant le tribunal de Millau ; la direction contestant la désignation. Sud santé – qui n’est pas reconnu comme représentatif dans le secteur sanitaire privé – avait alors été débouté.
« Dès ce mardi à 10 heures, je remettrai une lettre au directeur de la Clinique, M.Gaffard, pour lui indiquer que Sud santé désigne Véronique Galtier comme sa déléguée syndicale », expliquait, hier au cours d’une conférence de presse, Christian Gazagne, précisant que la direction de la clinique aurait alors 15 jours pour entériner ou contester devant la justice cette désignation.
« Il y a un frémissement à la clinique.Les conditions de travail se dégradent; les acquis ont été remis en cause; depuis le rachat, il y a eu 22 démissions », avance Véronique Galtier comme autant de signes d’un climat social détérioré. « En mars, il y avait 12 % d’adhérents à Sud (contre 4 % en moyenne nationale).Maintenant, il y a 15 % d’adhérents.Cela prouve qu’il y a un besoin pour un autre syndicat », explique Mme Galtier, qui – comme pour mieux souligner l’inanité du syndicat maison – fait part de son ardente volonté à mener une action syndicale dynamique.
« la dernière fois,on a été gentil »
Arguant que Sud santé a voix au chapitre dans d’autres cliniques privées, Christian Gazagne estime que l’attitude de la direction de Saint-Côme relève d’une « atteinte à la liberté syndicale. »
« La dernière fois, on a été gentil même si nous avions été très surpris de la décision de justice.Maintenant, nous mettons en garde les mutuelles. Si elles essaient de nous contester à nouveau, nous prendrons cela comme un affront antisyndical », prévient Christian Barbut, qui brandit la menace d’une « campagne d’ampleur envers la Mutualité »; campagne faite de « débats publics, d’actions publiques », conjointement menés par Sud santé « et les autres organisations du G10 Solidaire. »
« Nous voulons reconquérir un dialogue social au sein de la clinique », indique Véronique Galtier, tandis que Christian Gazagne souhaite que l’établissement ne soit pas « une zone de non droit. » « Le plus drôle, conclut, Christian Barbut, c’est qu’avant que les mutuelles ne rachètent la clinique Saint-Côme, elles reconnaissaient notre représentativité puisqu’elles sont venues nous trouver pour recueillir notre sentiment sur le rachat.Et maintenant qu’elles dirigent la clinique, elles nous dénient toute représentativité. »
Philippe Rioux
La Dépêche n’a pu joindre hier Armand Haon, président d’Aveyron Santé.
Fête de la science. A la Maladrerie, jusqu’à dimanche.
«Promouvoir la science, c’est un devoir national»
Aujourd’hui à 9 heures va s’ouvrir sur les terrains de la Maladrerie le Village des sciences. Ce dernier, constitué de six grands espaces thématiques (La Dépêche d’hier), est mis en place par l’association Science et animation, qui coordonne en Midi-Pyrénées, au nom du ministère de la Recherche, la centaine d’animations organisées dans le cadre de la 13e Fête de la Science, commencée hier.
« À raison de 3 à 4 bus par demi-journée soit 150 scolaires, ce sont environ mille jeunes qui vont fréquenter le village », explique Jean-Michel Wermelinger, chargé de mission auprès de l’association.« Chaque année depuis 13 ans, nous organiso, ns un village scientifique en alternance entre Toulouse et l’un des départements de Midi-Pyrénées.Le village est accompagné d’une exposition thématique – cette année: « Ponts et viaduc: les grands bâtisseurs » – qui est ensuite itinérante », précise cet ancien directeur de la communication de Météo France.« On aurait bien aimé faire le village au pied du viaduc, mais cela n’a pas été possible à cause d’un problème de place. La Ville nous a alors proposé un site d’où l’on peut voir le viaduc: la Maladrerie. »
Jusqu’à dimanche, le village va accueillir les partenaires institutionnels aveyronnais (Micropolis notamment), régionaux, mais également plusieurs scientifiques (INRA, CNES) et représentants d’universités. Car la Fête de la science est aussi l’un des rares moments de l’année où la communauté scientifique a l’opportunité de rencontrer le grand public.« Promouvoir la science est un devoir national », estime M.Wermelinger. « Car dans quelques années, il risque d’y avoir un problème.Par exemple aujourd’hui, il y a à Toulouse 12 étudiants en maîtrise de maths contre quatre fois plus auparavant.Or, les maths se retrouvent partout.Il y a un intérêt pour les sciences, mais les gens ne s’intéressent plus aux études scientifiques », explique le chargé de mission, qui voit dans la Fête de la science une bonne occasion « non pas de vulgariser, mais de médiatiser la science. » « À Science et animation, nous nous plaçons entre les scientifiques et le grand public », précise Jean-Michel Wermelinger, conscient de l’immensité de la mission.Mais une mission aussi exaltante que peuvent l’être les sciences « où il y a encore tant à découvrir… »
Philippe Rioux
Demain: à la découverte du village.
ET AUSSI...
En vue
Jacques Godfrain
Le député-maire a inauguré à Paris le salon Fimbacte
Rugby. Week-end en Millovalie
Un premier bilan honorable
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