Edition du mercredi 13 octobre
Culture. La MJC et les Lumières de la Ville proposent un atelier pour les 13-18 ans.
Découvrir les courts métrages
Dans cadre de l’opérationCinéville-Un été au ciné, la MJC de Millau et le cinéma Les Lumières de la Ville vont proposer, du 16 octobre au 19 décembre, un atelier de programmation de courts métrages. Cet atelier - destiné à des jeunes de 13 à 18 ans - fait suite à un atelier d’écriture de scénario mené en 2001 et à un atelier de réalisation qui, en 2002, avait débouché sur le court métrage «Entre deux.» «Avec ce nouvel atelier, on est toujours dans les métiers du cinéma», explique André Oskala, co-gérant du cinéma. «Souvent les gens disent Il faut programmer ceci ou cela, mais la programmation est un vrai métier.Il faut sélectionner les films, les visionner, fairedes choix, etc.», précise-t-il.
Une série d’étapes que vont connaître les jeunes Millavois.
«Devenir passeur»
Dans un premier temps, André Oskala a contacté l’Agence du court métrage, à Paris.Riche d’une base de 15000 courts métrages, celle-ci lui a proposé une présélection qu’il a validée sur le thème «Mémoires plurielles.» «C’est un thème large et porteur que l’on soit immigré, campagnard, etc. Chacun a sa propre mémoire», explique André Oskala.Ce samedi, les jeunes Millavois vont commencer l’atelier avec pour base 20 à 24 courts métrages ; le court métrage ayant par définition une durée inférieure à une heure. Après visionnage, les jeunes vont alors débattre, discuter, défendre leur choix pour arriver à une sélection de 4 à 5 films qui seront projetés les 18 et 19 décenbre au cinéma de la ville en présence peut-être de leurs réalisateurs.
«Ce n’est pas un festival même si on pourrait en faire un. Ce qui est intéressant, c’est la démarche.En général, les jeunes disent J’aime, j’aime pas. C’est une phrase terrifiante.Avec cet atelier, nous voulons leur faire découvrir un autre cinéma, celui des courts métrages qui, sitôt sortis, disparaissent et n’ont pas de vie alors qu’ils sont très souvent, pour des réalisateurs, la première marche vers le long métrage», explique André Oskala, soulignant qu’«avec cet atelier, ils vont devenir passeurs et ne seront plus seulement spectateurs-consommateurs.»
Philippe Rioux
Fête de la science. A la Maladrerie jusqu'à dimanche
Village des sciences : c'est parti !
Fête de la science, 13e édition: c’est parti! Hier matin à 9 heures, le Village des sciences piloté par l’association Science et animation a ouvert ses portes sur les terrains de la Maladrerie.En bordure de Tarn, plusieurs tentes blanches accueillent jusqu’à dimanche différents exposants du monde scientifique, de Météo France au Centre national d’études spatiales (CNES) en passant par l’Institut nation de la recherche agronomique (INRA) ou le régional de l’étape, Micropolis. Les visiteurs – dont quelque 1000 élèves de la région et le grand public – sont d’emblée accueillis par l’exposition « Ponts et viaduc: les grands bâtisseurs », qui occupe un très vaste stand. « Il s’agit d’une exposition interactive qui va ensuite tourner gratuitement pendant une année dans la région auprès de ceux qui nous la demanderont (entreprises, établissements scolaires, etc.) », explique Mathieu Forcioli de Science et animation. Très interactive, cette exposition, qui donne son thème à tout le village, « retrace l’historique de la construction des ponts et présente les innovations scientifiques et technologiques qui ont permis de faire évoluer les différentes réalisations pour aboutir à des projets tels que le viaduc de Millau. » Ponts métalliques, méthodes de franchissements, évolution des matériaux, etc. À chaque étape, le visiteur peut manipuler des maquettes qui mettent en jeu, concrètement et simplement, des concepts parfois très complexes.Et sur chaque maquette, un texte explicatif est proposé pour ceux qui veulent aller plus loin.Car la fête de la science s’adresse aux enfants comme aux adultes, aux érudits comme aux béotiens.
Ph. R.
Demain: A la rencontre de Franck Vidal, un chercheur du CNRS à Toulouse.
En vue
Armand Haon
Président de l’Union des mutuelles Aveyron Santé, Armand Haon réagit à la désignation, hier pour la 2e fois, par Sud Santé de Véronique Galtier comme déléguée syndicale à la clinique Saint-Côme (La Dépêche d’hier). « Quand la clinique coulait personne ne s’est remué et maintenant Sud santé souhaite y rentrer », observe M.Haon, qui ne goûte guère les menaces de Sud au cas où la direction de Saint-Côme contesterait à nouveau la désignation de Mme Galtier.« Si nous l’avons fait la 1re fois, c’est qu’il y a des textes, un quota.Qu’ils nous prouvent qu’ils représentent 15 % », estime le président, indiquant qu’il « [analysera] la demande » de Sud.M. Haon entend également rappeler qu’Aveyron santé « est en train de redresser la barre [de Saint-Côme]. Qu’on se souvienne de la situation de la clinique avant que nous la reprenions », expose M.Haon, qui assume la suppression de primes « plutôt que la suppression d’emplois car la masse salariale était trop importante. » « On n’est pas contre l’arrivée de Sud mais si c’est pour saper et démolir.Sud nous fait des procès d’intention », estime-t-il.
ET AUSSI...
Formation. Un chantier de l’AFPA à l’Hôtel-Dieu.
Première découverte du second œuvre
Découvrir les courts métrages
Dans cadre de l’opérationCinéville-Un été au ciné, la MJC de Millau et le cinéma Les Lumières de la Ville vont proposer, du 16 octobre au 19 décembre, un atelier de programmation de courts métrages. Cet atelier - destiné à des jeunes de 13 à 18 ans - fait suite à un atelier d’écriture de scénario mené en 2001 et à un atelier de réalisation qui, en 2002, avait débouché sur le court métrage «Entre deux.» «Avec ce nouvel atelier, on est toujours dans les métiers du cinéma», explique André Oskala, co-gérant du cinéma. «Souvent les gens disent Il faut programmer ceci ou cela, mais la programmation est un vrai métier.Il faut sélectionner les films, les visionner, fairedes choix, etc.», précise-t-il.
Une série d’étapes que vont connaître les jeunes Millavois.
«Devenir passeur»
Dans un premier temps, André Oskala a contacté l’Agence du court métrage, à Paris.Riche d’une base de 15000 courts métrages, celle-ci lui a proposé une présélection qu’il a validée sur le thème «Mémoires plurielles.» «C’est un thème large et porteur que l’on soit immigré, campagnard, etc. Chacun a sa propre mémoire», explique André Oskala.Ce samedi, les jeunes Millavois vont commencer l’atelier avec pour base 20 à 24 courts métrages ; le court métrage ayant par définition une durée inférieure à une heure. Après visionnage, les jeunes vont alors débattre, discuter, défendre leur choix pour arriver à une sélection de 4 à 5 films qui seront projetés les 18 et 19 décenbre au cinéma de la ville en présence peut-être de leurs réalisateurs.
«Ce n’est pas un festival même si on pourrait en faire un. Ce qui est intéressant, c’est la démarche.En général, les jeunes disent J’aime, j’aime pas. C’est une phrase terrifiante.Avec cet atelier, nous voulons leur faire découvrir un autre cinéma, celui des courts métrages qui, sitôt sortis, disparaissent et n’ont pas de vie alors qu’ils sont très souvent, pour des réalisateurs, la première marche vers le long métrage», explique André Oskala, soulignant qu’«avec cet atelier, ils vont devenir passeurs et ne seront plus seulement spectateurs-consommateurs.»
Philippe Rioux
Le calendrier de l’atelier
Samedi 16 octobre, 14h à la MJC : début de l’atelier, ouvert au plus grand nombre.Samedi 30 octobre, 14h à la MJC : définition du programme de court métrage à travers des projections. Samedi 13 et dimanche 14 novembre au cinéma: 1er choix de films à partir des projections des courts métrages sélectionnés par l’Agence du court métrage. Jeudi 18 novembre, au cinéma : projections du 3e volet de Mémoire en court.Samedi 20 novembre, 14h à la MJC : discussion finale sur le programme, élaboration de l’affichette. Samedi 4 décembre, 14h à la MJC, finalisation de la campagne de communication. Samedi 18 et dimanche 19 novembreau cinéma : projection des films choisis au jeune public et au grand public.
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Ph. R.
Demain: A la rencontre de Franck Vidal, un chercheur du CNRS à Toulouse.
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Armand Haon
Président de l’Union des mutuelles Aveyron Santé, Armand Haon réagit à la désignation, hier pour la 2e fois, par Sud Santé de Véronique Galtier comme déléguée syndicale à la clinique Saint-Côme (La Dépêche d’hier). « Quand la clinique coulait personne ne s’est remué et maintenant Sud santé souhaite y rentrer », observe M.Haon, qui ne goûte guère les menaces de Sud au cas où la direction de Saint-Côme contesterait à nouveau la désignation de Mme Galtier.« Si nous l’avons fait la 1re fois, c’est qu’il y a des textes, un quota.Qu’ils nous prouvent qu’ils représentent 15 % », estime le président, indiquant qu’il « [analysera] la demande » de Sud.M. Haon entend également rappeler qu’Aveyron santé « est en train de redresser la barre [de Saint-Côme]. Qu’on se souvienne de la situation de la clinique avant que nous la reprenions », expose M.Haon, qui assume la suppression de primes « plutôt que la suppression d’emplois car la masse salariale était trop importante. » « On n’est pas contre l’arrivée de Sud mais si c’est pour saper et démolir.Sud nous fait des procès d’intention », estime-t-il.
ET AUSSI...
Formation. Un chantier de l’AFPA à l’Hôtel-Dieu.
Première découverte du second œuvre
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