Edition du mardi 28 septembre
Economie. Jérôme Rouve, président sortant de la CCI, a présenté hier sa liste pour les élections consulaires.
Un deuxième mandat de projets
Président sortant de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Millau-Saint-Affrique-Roquefort, Jérôme Rouve a dévoilé, hier midi, la liste – seule en lice – qu’il conduira pour les prochaines élections consulaires du 3 novembre.Des élections qui vont amener un important lot de nouveautés (lire ci-dessous) à même de rajeunir et de moderniser les CCI, ce qui n’est pas pour déplaire à M.Rouve qui, à 41 ans, était le plus jeune président de CCI en France.
Arrivé en décembre 2001 à la tête de l’une des plus petites CCI de l’Hexagone – dont certains, au vu d’une situation fragilisée depuis plusieurs années, pronostiquaient sa disparition ou son absorption par la rivale de Rodez – M. Rouve a su impulser un indéniable redressement en imprimant à la structure empesée « une nouvelle attitude, une nouvelle méthode, une nouvelle ambiance », selon ses propres mots.Sans forfanterie, Jérôme Rouve met la bonne santé recouvrée sur le compte de son statut de chef d’entreprise « en activité », sur une équipe technique profondément renouvelée et resserrée (28 collaborateurs contre 35) et sur une volonté affirmée de coller au terrain pour répondre le plus rapidement possible aux chefs d’entreprise. « J’ai recentré toute l’activité de la chambre au service des entreprises », résume M.Rouve. Cette feuille de route s’est accompagnée d’une gestion très rigoureuse – « Je valide toutes les dépenses », explique le président sortant – et d’un budget serré, à même de redonner confiance en l’institution consulaire. La hausse de la collecte de la taxe d’apprentissage (+10% par an depuis trois ans) en est la meilleure preuve, estime M. Rouve, qui se félicite aussi des bons chiffres de la « pesée économique » réalisée à l’automne 2003 (cf. infographie).
Après ces trois années consacrées au redressement et « à la gestion au quotidien », Jérôme Rouve estime être désormais en mesure de passer à une phase de lancement de projets structurants ambitieux.Ce lundi, le président-candidat en a dévoilé quatre qui constitueront la colonne vertébrale du quinquennat qu’il sollicite.
Ces projets à long terme n’éloignent toutefois pas Jérôme Rouve de l’actualité et c’est avec force qu’il est intervenu, hier, sur quatre sujets. Le premier concerne la réforme rétrocédant au privé les contrôles jusqu’alors effectués par la DRIRE. En dépit des assurances données par la préfète, M.Rouve estime que si les contrôles n’étaient plus effectués dans le bâtiment de Laumière largement financé par la CCIà hauteur de 400000 F fin 1997, il réclamerait à l’État le remboursement des sommes investies. Deuxième dossier et non des moindres: l’après-viaduc. Craignant « un été 2005 difficile » M. Rouve dénonce les lenteurs concernant l’aire de Brocuéjouls.« L’État n’a rien prévu. Je lui demande d’accélérer les choses pour une ouverture au 1er juin 2005 et non l’été 2006 », martèle-t-il. Troisième dossier, celui de Beaumescure, zone située à la sortie sud du viaduc qui bénéficie seulement d’un demi-échangeur sur l’A75.M.Rouve, qui avait obtenu une réserve de terrain, réclame le demi-échangeur manquant. Enfin quatrième dossier avec la D999-D992.« Les trois créneaux de dépassement prévus sont insuffisants.Je veux un projet d’investissement pour les dix prochaines années entre Lauras et Millau », indique -t-il.
À l’orée d’un nouveau mandat, Jérôme Rouve, s’appuyant sur les dossiers du présent et les projets d’avenir, entend bien passer à la vitesse supérieure et « réaffirmer la position indépendante de la CCI » qui n’est « à la botte de personne. »
Philippe Rioux
Social. Après le débrayage de vendredi, les agents restent dans l’expectative.
Le postier mis à pieden garde à vue
Le postier millavois faisant l’objet d’un retrait de service en raison de propos tenus le 16 septembre à l’encontre de deux informaticiens chargés par la direction opérationnelle territoriale du courier de travailler sur la réorganisation du service, a été placé en garde à vue au commissariat de Millau samedi pendant près de 6h30. Cette mesure fait suite à une plainte déposée à l’encontre de l’agent par les deux cadres pour «menace», comme l’a confirmé, hier à La Dépêche, le procureur de la République, Jean-Philippe Recappé.
Vendredi dernier, en signe de solidarité avec leur collègue, les personnels de l’établissement avaient déclenché un débrayage suprise de 24 heures, sans préavis.Le courrier en partance ou à distribuer de Millau avait été bloqué.Samedi, la situation était redevenue normale dans l’attente de l’assemblée générale prévue hier matin.«Ce lundi, tout le monde est au travail.Nous attendons que la commission administrative paritaire (CAP) se réunisse après l’enquête ; ce qui est une procédure assez longue», explique Yves Iscaye, délégué Force ouvrière-PTT.«Si nous n’avons pas à intervenir dans l’aspect judiciaire de cette affaire, beaucoup de collègues ont été choqués de la garde à vue.On ne s’attendait pas à ce que cela prenne de telles proportions», confie M.Iscaye, qui indique «Nous allons réfléchir pour voir ce qu’il y a à faire au plan syndical.» «Cette personne a déjà été sanctionnée professionnellement.C’est un conflit que nous allons essayer de traiter dans un souci d’apaisement», rassurait, hier, le procureur, évoquant la possibilité d’une «médiation pénale.»
Ph. R.
ET AUSSI...
En vue
Bernard Seillier
Le sénateur MPF réagit aux élections sénatoriales de dimanche et évoque sa future candidature
Sport. Week-end en Millovalie
Le SOM rugby se replace
Un deuxième mandat de projets
Président sortant de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Millau-Saint-Affrique-Roquefort, Jérôme Rouve a dévoilé, hier midi, la liste – seule en lice – qu’il conduira pour les prochaines élections consulaires du 3 novembre.Des élections qui vont amener un important lot de nouveautés (lire ci-dessous) à même de rajeunir et de moderniser les CCI, ce qui n’est pas pour déplaire à M.Rouve qui, à 41 ans, était le plus jeune président de CCI en France.
Arrivé en décembre 2001 à la tête de l’une des plus petites CCI de l’Hexagone – dont certains, au vu d’une situation fragilisée depuis plusieurs années, pronostiquaient sa disparition ou son absorption par la rivale de Rodez – M. Rouve a su impulser un indéniable redressement en imprimant à la structure empesée « une nouvelle attitude, une nouvelle méthode, une nouvelle ambiance », selon ses propres mots.Sans forfanterie, Jérôme Rouve met la bonne santé recouvrée sur le compte de son statut de chef d’entreprise « en activité », sur une équipe technique profondément renouvelée et resserrée (28 collaborateurs contre 35) et sur une volonté affirmée de coller au terrain pour répondre le plus rapidement possible aux chefs d’entreprise. « J’ai recentré toute l’activité de la chambre au service des entreprises », résume M.Rouve. Cette feuille de route s’est accompagnée d’une gestion très rigoureuse – « Je valide toutes les dépenses », explique le président sortant – et d’un budget serré, à même de redonner confiance en l’institution consulaire. La hausse de la collecte de la taxe d’apprentissage (+10% par an depuis trois ans) en est la meilleure preuve, estime M. Rouve, qui se félicite aussi des bons chiffres de la « pesée économique » réalisée à l’automne 2003 (cf. infographie).
Après ces trois années consacrées au redressement et « à la gestion au quotidien », Jérôme Rouve estime être désormais en mesure de passer à une phase de lancement de projets structurants ambitieux.Ce lundi, le président-candidat en a dévoilé quatre qui constitueront la colonne vertébrale du quinquennat qu’il sollicite.
Ces projets à long terme n’éloignent toutefois pas Jérôme Rouve de l’actualité et c’est avec force qu’il est intervenu, hier, sur quatre sujets. Le premier concerne la réforme rétrocédant au privé les contrôles jusqu’alors effectués par la DRIRE. En dépit des assurances données par la préfète, M.Rouve estime que si les contrôles n’étaient plus effectués dans le bâtiment de Laumière largement financé par la CCIà hauteur de 400000 F fin 1997, il réclamerait à l’État le remboursement des sommes investies. Deuxième dossier et non des moindres: l’après-viaduc. Craignant « un été 2005 difficile » M. Rouve dénonce les lenteurs concernant l’aire de Brocuéjouls.« L’État n’a rien prévu. Je lui demande d’accélérer les choses pour une ouverture au 1er juin 2005 et non l’été 2006 », martèle-t-il. Troisième dossier, celui de Beaumescure, zone située à la sortie sud du viaduc qui bénéficie seulement d’un demi-échangeur sur l’A75.M.Rouve, qui avait obtenu une réserve de terrain, réclame le demi-échangeur manquant. Enfin quatrième dossier avec la D999-D992.« Les trois créneaux de dépassement prévus sont insuffisants.Je veux un projet d’investissement pour les dix prochaines années entre Lauras et Millau », indique -t-il.
À l’orée d’un nouveau mandat, Jérôme Rouve, s’appuyant sur les dossiers du présent et les projets d’avenir, entend bien passer à la vitesse supérieure et « réaffirmer la position indépendante de la CCI » qui n’est « à la botte de personne. »
Philippe Rioux

La liste conduite par Jérôme Rouve
CATEGORIE INDUSTRIE. 1ère sous-catégorie (10 salariés et +) :BARTHELEMY Marc (MILLAU), BOYER Jean-François (ROQUEFORT), OLIVIER Bertrand (MILLAU), ROLLAND-MOLINIER Patrick (SALLES CURAN), SERVANT Jean-Pierre (MILLAU), VIGUIER Christian(SAINT AFFRIQUE). 2ème sous-catégorie (moins de 10 salariés) : RICHARD Xavier (CREISSELS), RIVIERE Patrice (CREISSELS), ROUSSEL Alain (CREISSELS), VIDAL Rollande (SAINT JEAN DU BRUEL). CATEGORIE COMMERCE. 1ère sous-catégorie (5 salariés et +) : ABIRON Christian (MILLAU), LAUR Emmanuel (ROQUEFORT), ROUSTAN Patrick (ST AFFRIQUE), ZUOLO Patrice (MILLAU). 2ème sous-catégorie (moins de 5 salariés) :BASTIDE Véronique(ST AFFRIQUE), FLAVIER Jean-Claude (MILLAU), LACROIX Jean-Pierre (SAINT JEAN DU BRUEL), MARTIN François (ST AFFRIQUE). CATEGORIE SERVICES. 1ère sous-catégorie (10 salariés et +) : GALTIER Patrick (ROQUEFORT), LEGRAND Marc (MILLAU). 2ème sous-catégorie (moins de 10 salariés) : ANDREAN Fabienne (SEVERAC LE CHATEAU), ANGLES Robert (ST AFFRIQUE), FANGEAUD Alain (MILLAU), ROUVE Jérôme (SAINT AFFRIQUE).
Election : les nouveautés
Les élections se déroulent pour la 1re fois par correspondance du 13/10 au 3/11.Le mandat est de 5 ans (contre 6ans renouvelable par moitié).Un président n’exercera pas plus de 3 mandats. Tous les élus doivent être en activités et âgés de moins de 65 ans. Il y aura 24 élus et 12 membres associés (contre 24).M. Rouve instituera 15 membres associés supplémentaires.Le bureau comprendra 7 personnes. Il y aura 6 commissions. Enfin, M. Rouve s’entourera de 3 conseillers techniques : MarcSévigné, GérardPrêtre et Marc Olivier
Social. Après le débrayage de vendredi, les agents restent dans l’expectative.
Le postier mis à pieden garde à vue
Le postier millavois faisant l’objet d’un retrait de service en raison de propos tenus le 16 septembre à l’encontre de deux informaticiens chargés par la direction opérationnelle territoriale du courier de travailler sur la réorganisation du service, a été placé en garde à vue au commissariat de Millau samedi pendant près de 6h30. Cette mesure fait suite à une plainte déposée à l’encontre de l’agent par les deux cadres pour «menace», comme l’a confirmé, hier à La Dépêche, le procureur de la République, Jean-Philippe Recappé.
Vendredi dernier, en signe de solidarité avec leur collègue, les personnels de l’établissement avaient déclenché un débrayage suprise de 24 heures, sans préavis.Le courrier en partance ou à distribuer de Millau avait été bloqué.Samedi, la situation était redevenue normale dans l’attente de l’assemblée générale prévue hier matin.«Ce lundi, tout le monde est au travail.Nous attendons que la commission administrative paritaire (CAP) se réunisse après l’enquête ; ce qui est une procédure assez longue», explique Yves Iscaye, délégué Force ouvrière-PTT.«Si nous n’avons pas à intervenir dans l’aspect judiciaire de cette affaire, beaucoup de collègues ont été choqués de la garde à vue.On ne s’attendait pas à ce que cela prenne de telles proportions», confie M.Iscaye, qui indique «Nous allons réfléchir pour voir ce qu’il y a à faire au plan syndical.» «Cette personne a déjà été sanctionnée professionnellement.C’est un conflit que nous allons essayer de traiter dans un souci d’apaisement», rassurait, hier, le procureur, évoquant la possibilité d’une «médiation pénale.»
Ph. R.
ET AUSSI...
En vue
Bernard Seillier
Le sénateur MPF réagit aux élections sénatoriales de dimanche et évoque sa future candidature
Sport. Week-end en Millovalie
Le SOM rugby se replace
0 Commentaires:
Enregistrer un commentaire
<< Home