Edition du vendredi 15 octobre
Société. Le salon régional ouvre aujourd’hui.
Les métiers d’art à l’honneur
Organisé par la chambre de Métiers de l’Aveyron à partir d’une initiative nationale décentralisée du ministère délégué aux PME, au commerce et à l’artisanat, un salon régional des métiers d’art se tient pour la première fois dans le département en s’installant, ce vendredi pour trois jours, à la salle des fêtes de Millau. Labellisée « Ville Métiers d’art », la cité du Gant va accueillir quelque 70 artisans dont 46 du département. Potiers, couturière de spectacle, vitrailliste, forgerons, charpentier, ébéniste, peintres, chapelier, etc. C’est un véritable panorama des savoir-faire qui est proposé – gratuitement – par des artisans-artistes au grand public et bien sûr aux jeunes désireux de découvrir un métier et qui pourront rencontrer ceux qui le pratiquent.
Le salon est organisé en cinq espaces. Un espace des savoir-faire sera situé au centre de la salle des fêtes. 38 artisans d’art de Midi-Pyrénées, retenus par les délégués départementaux de la société d’encouragement aux métiers d’art (SEMA) travailleront devant le public et présenteront leur savoir-faire.
« chemin de fer »
Un espace vitrine des arts présentera les produits réalisés par les membres de l’association Millau art et Savoir-faire ainsi que les réalisations des prix départementaux Métier d’art primés par le conseil général de l’Aveyron.
Dès l’entrée du parc de la Victoire, les métiers du fer seront mis en scène tout au long d’un « chemin de fer » matérialisé par les statues géantes du sculpteur Debru.
Forgerons et maréchaux-ferrants travailleront d’ailleurs le fer en direct et exposeront leur fabrication.
Sous une tente du parc naturel régional des Grands causses les arts du goût seront aussi à l’honneur. L’occasion de découvrir les produits estampillés de la marque « Par régional des Grands causse » mais aussi le Régalou, le pain aveyronnais proposé par l’interprofession blé-farine-pain du Lévezou et de l’Aveyron. Les enseignants du centre de formation d’apprentis de la chambre de Métiers réaliseront par ailleurs des démonstrations du travail du sucre et du chocolat.
Après la visite à cet espace qui aura mis l’eau à la bouche à tous les visiteurs, l’espace restauration sera là pour permettre aux visiteurs comme aux exposants de se retrouver à table en toute convivialité.
Ph. R.
Fête de la Science. A la Maladrerie, jusqu’à dimanche
Entre terre et espace, de l’INRA au CNES
Au village des sciences, installé depuis mardi sur les terrains de la Maladrerie, scolaires et grand public peuvent discuter avec des animateurs de Science et animation, association organisatrice, rencontrer des chercheurs ou encore découvrir les travaux de grands laboratoires français.Deux d’entre eux et non des moindres tiennent un stand au village : le centre national d’études spatiales (CNES) et l’institut national de recherche agronomique (INRA).
Des satellites…
Sur le stand du premier, on a très vite la tête dans les étoiles car l’on doit faire appel à son imagination.Les productions du CNES ne sont, en effet, visibles que par le biais de maquettes – celle du satellite Spot 5, celle de la fusée Ariane – ou de photo satellitaires (superbe vue de Toulouse). Il faut donc toutes les explications de Thierry d’Orcioli et de Jean-Jacques Desolier pour comprendre le dynamisme du CNES. « Le CNES n’a pas grand-chose à voir avec les ponts – le thème du village, ndlr – mais la science sert à beaucoup de choses et comme le viaduc de Millau a été construit en faisant appel au GPS, nous avons choisi de présenter, comme un clin d’œil, le système Galileo », explique Jean-Jacques Desolier, précisant que le CNES.Accouché dans la douleur en raison de la forte opposition des États-Unis – dont l’armée pilote le GPS, le global positioning system – Galileo est un projet européen voulu par la Commission européenne et développé, notamment, par l’Agence spatiale européenne. Toujours en cours de développement, Galileo s’annonce comme un système de radionavigation par satellite très performant, qui doit permettre le développement de services universels de nouvelle génération dans des secteurs tels que les transports, les télécoms et l’agriculture. Sur le stand du CNES, on trouvera également toutes les explications sur Spot 5 dont la précision atteint 2,5 m.
… aux brebis Génétiques
À quelques pas du CNES se trouve le stand de l’INRA. Un stand presque régional puisqu’il présente, entre autres, les travaux réalisés à l’unité expérimentale de la Fage à Roquefort. « Nous travaillons sur le lait, sa qualité, et la viande avec un troupeau de 400 brebis Lacaune et un autre de 400 brebis INR401, une race qui a été créée », explique Jean-Luc Escach. Toute la semaine, un binôme composé d’un chercheur de la Fage et d’un autre du département génétique animale de l’INRA (Toulouse, Montpellier, Clermont) accueille le public, qui découvre des applications très concrètes de la génétique mais aussi le matériel de suivi développé par les chercheurs (puces électroniques pour les brebis, etc.).
Philippe Rioux
> Demain : le météomobile de Météo France
ET AUSSI
En vue
François Scellier, député UMP de l'Oise qui conduira un groupe d'étude à Millau le 21 octobre
Culture. 8e édition des Moments musicaux samedi.
Petits et grand concerts du Capitole
Les métiers d’art à l’honneur
Organisé par la chambre de Métiers de l’Aveyron à partir d’une initiative nationale décentralisée du ministère délégué aux PME, au commerce et à l’artisanat, un salon régional des métiers d’art se tient pour la première fois dans le département en s’installant, ce vendredi pour trois jours, à la salle des fêtes de Millau. Labellisée « Ville Métiers d’art », la cité du Gant va accueillir quelque 70 artisans dont 46 du département. Potiers, couturière de spectacle, vitrailliste, forgerons, charpentier, ébéniste, peintres, chapelier, etc. C’est un véritable panorama des savoir-faire qui est proposé – gratuitement – par des artisans-artistes au grand public et bien sûr aux jeunes désireux de découvrir un métier et qui pourront rencontrer ceux qui le pratiquent.
Le salon est organisé en cinq espaces. Un espace des savoir-faire sera situé au centre de la salle des fêtes. 38 artisans d’art de Midi-Pyrénées, retenus par les délégués départementaux de la société d’encouragement aux métiers d’art (SEMA) travailleront devant le public et présenteront leur savoir-faire.
« chemin de fer »
Un espace vitrine des arts présentera les produits réalisés par les membres de l’association Millau art et Savoir-faire ainsi que les réalisations des prix départementaux Métier d’art primés par le conseil général de l’Aveyron.
Dès l’entrée du parc de la Victoire, les métiers du fer seront mis en scène tout au long d’un « chemin de fer » matérialisé par les statues géantes du sculpteur Debru.
Forgerons et maréchaux-ferrants travailleront d’ailleurs le fer en direct et exposeront leur fabrication.
Sous une tente du parc naturel régional des Grands causses les arts du goût seront aussi à l’honneur. L’occasion de découvrir les produits estampillés de la marque « Par régional des Grands causse » mais aussi le Régalou, le pain aveyronnais proposé par l’interprofession blé-farine-pain du Lévezou et de l’Aveyron. Les enseignants du centre de formation d’apprentis de la chambre de Métiers réaliseront par ailleurs des démonstrations du travail du sucre et du chocolat.
Après la visite à cet espace qui aura mis l’eau à la bouche à tous les visiteurs, l’espace restauration sera là pour permettre aux visiteurs comme aux exposants de se retrouver à table en toute convivialité.
Ph. R.
Fête de la Science. A la Maladrerie, jusqu’à dimanche
Entre terre et espace, de l’INRA au CNES
Au village des sciences, installé depuis mardi sur les terrains de la Maladrerie, scolaires et grand public peuvent discuter avec des animateurs de Science et animation, association organisatrice, rencontrer des chercheurs ou encore découvrir les travaux de grands laboratoires français.Deux d’entre eux et non des moindres tiennent un stand au village : le centre national d’études spatiales (CNES) et l’institut national de recherche agronomique (INRA).
Des satellites…
Sur le stand du premier, on a très vite la tête dans les étoiles car l’on doit faire appel à son imagination.Les productions du CNES ne sont, en effet, visibles que par le biais de maquettes – celle du satellite Spot 5, celle de la fusée Ariane – ou de photo satellitaires (superbe vue de Toulouse). Il faut donc toutes les explications de Thierry d’Orcioli et de Jean-Jacques Desolier pour comprendre le dynamisme du CNES. « Le CNES n’a pas grand-chose à voir avec les ponts – le thème du village, ndlr – mais la science sert à beaucoup de choses et comme le viaduc de Millau a été construit en faisant appel au GPS, nous avons choisi de présenter, comme un clin d’œil, le système Galileo », explique Jean-Jacques Desolier, précisant que le CNES.Accouché dans la douleur en raison de la forte opposition des États-Unis – dont l’armée pilote le GPS, le global positioning system – Galileo est un projet européen voulu par la Commission européenne et développé, notamment, par l’Agence spatiale européenne. Toujours en cours de développement, Galileo s’annonce comme un système de radionavigation par satellite très performant, qui doit permettre le développement de services universels de nouvelle génération dans des secteurs tels que les transports, les télécoms et l’agriculture. Sur le stand du CNES, on trouvera également toutes les explications sur Spot 5 dont la précision atteint 2,5 m.
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À quelques pas du CNES se trouve le stand de l’INRA. Un stand presque régional puisqu’il présente, entre autres, les travaux réalisés à l’unité expérimentale de la Fage à Roquefort. « Nous travaillons sur le lait, sa qualité, et la viande avec un troupeau de 400 brebis Lacaune et un autre de 400 brebis INR401, une race qui a été créée », explique Jean-Luc Escach. Toute la semaine, un binôme composé d’un chercheur de la Fage et d’un autre du département génétique animale de l’INRA (Toulouse, Montpellier, Clermont) accueille le public, qui découvre des applications très concrètes de la génétique mais aussi le matériel de suivi développé par les chercheurs (puces électroniques pour les brebis, etc.).
Philippe Rioux
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