Edition du mardi 19 octobre
Urbanisme. Les travaux de déconstruction s’achèvent ; une page d’histoire de la ville se tourne.
Place nette sur la friche Guibert
C’est assurément une page de l’histoire de Millau et de l’industrie aveyronnaise qui va se tourner d‘ici début novembre lorsque les travaux de démolition des bâtiments de la friche Guibert seront terminés. « Si nous tournons la page de cet emblématique bâtiment Guibert, il est intéressant de noter que c’est pour écrire une autre page de l’histoire de la ganterie avec l’atelier-relais qui verra le jour à l’été 2005 », précisait toutefois, hier matin au cours d’une visite de chantier, Jean-Luc Gayraud, président de la communauté de communes Millau Grands Causses. Cette dernier a acquis en mai 2003 pour 447236 € les 10690 m2 de la friche, qualifiée par tous de verrue, entre centre ancien et Tarn. En novembre 2003, la communauté décide d’une première tranche d’aménagement pour laquelle un état des lieux minutieux est indispensable.
complexe dépollution
En effet, les bâtiments, en majorité en très mauvais état, et la pollution des sols due aux activités industrielles passées de ganterie et mégisserie doivent être examinés. Diagnostics structures, amiante, termites, « de site potentiellement pollué » se succèdent. Une démolition partielle urgente est réalisée sur une couverture menaçant ruine.Les pollutions de mégisserie conduisent à un classement du site en classe 1 (sites prioritaires pour des investigations approfondies); ce qui impose à la Communauté de lancer une étude détaillée des risques, notamment sur la santé humaine. La DRIRE Midi-Pyrénées impose ainsi la réalisation de sondages et expertises influant directement sur le permis de démolir à venir et sur le permis de construire de l’atelier-relais.
Au sortir des études, le coût global de libération des terrains s’élève à 1,09M€HT dont 70 % sont subventionnés part l’État, l’Ademe et l’Europe. La maîtrise d’œuvre est assurée par la société ruthénoise Arcadis qui a listé les nombreux travaux à réaliser: nettoyage des déchets jonchant le sol; confortement des parties d’immeubles à conserver (avenue Gambetta); déconstructions sélectives et démolitions avec tri sur place des différents matériaux; stockage sur place avec concassage des gravats de pierres et béton (réutilisables en remblais sur le site); évacuation des différents matériaux (cf. infographie) et, surtout, désamiantage de la friche. L’amiante était, en effet, présente sur le site sous plusieurs formes (couverture en amiante-ciment, dalles de sol, calorifuges, tresse d’isolants, joints, etc.). Le désamintage a été confié à l’entreprise Séché Réalisations, de Laval.« Le désamiantage a été un chantier pilote en Aveyron », indiquait hier Arcadis.
Reste un regret et une interrogation. Le regret, c’est celui de n’avoir pu préserver la symbolique cheminée de briques rouges, trop vétuste.En revanche, une imposante chaudière sera conservée et mise en valeur.L’interrogation, c’est ce qu’il conviendra de réaliser sur le reste de la friche non occupée par l’emprise de l’atelier-relais.
Philippe Rioux
ET AUSSI..
En vue
Jean-Louis Mazars
En compagnie de plusieurs membres du conseil d’administration de Sud Aveyron Accueil (l’association qui gère le foyer des jeunes travailleurs en convention avec l’Office public d’HLM), Jean-Louis Marzars, trésorier, a indiqué, hier en conférence de presse, qu’à l’issue du dernier conseil d’administration, les membres - 8 sur 10, Joëlle Rives et le représentant de la CAF n’ayant pas pris part au vote - avaient décidé de mettre leur démission en jeu au 31 décembre prochain. Un ultimatum qui sera mis à exécution si d’ici là, les décideurs millavois n’apportent pas une réponse à la modernisation ou au remplacement des bâtiments, «qui relèvent du Moyen-Age», et qui compromettent la pérennité de la structure.
> Nous reviendrons sur ce dossier dans notre édition de demain.
Rugby. Week-end en Millovalie.
Le SOM doit remonter dans le tableau
Place nette sur la friche Guibert

C’est assurément une page de l’histoire de Millau et de l’industrie aveyronnaise qui va se tourner d‘ici début novembre lorsque les travaux de démolition des bâtiments de la friche Guibert seront terminés. « Si nous tournons la page de cet emblématique bâtiment Guibert, il est intéressant de noter que c’est pour écrire une autre page de l’histoire de la ganterie avec l’atelier-relais qui verra le jour à l’été 2005 », précisait toutefois, hier matin au cours d’une visite de chantier, Jean-Luc Gayraud, président de la communauté de communes Millau Grands Causses. Cette dernier a acquis en mai 2003 pour 447236 € les 10690 m2 de la friche, qualifiée par tous de verrue, entre centre ancien et Tarn. En novembre 2003, la communauté décide d’une première tranche d’aménagement pour laquelle un état des lieux minutieux est indispensable.
complexe dépollution
En effet, les bâtiments, en majorité en très mauvais état, et la pollution des sols due aux activités industrielles passées de ganterie et mégisserie doivent être examinés. Diagnostics structures, amiante, termites, « de site potentiellement pollué » se succèdent. Une démolition partielle urgente est réalisée sur une couverture menaçant ruine.Les pollutions de mégisserie conduisent à un classement du site en classe 1 (sites prioritaires pour des investigations approfondies); ce qui impose à la Communauté de lancer une étude détaillée des risques, notamment sur la santé humaine. La DRIRE Midi-Pyrénées impose ainsi la réalisation de sondages et expertises influant directement sur le permis de démolir à venir et sur le permis de construire de l’atelier-relais.
Au sortir des études, le coût global de libération des terrains s’élève à 1,09M€HT dont 70 % sont subventionnés part l’État, l’Ademe et l’Europe. La maîtrise d’œuvre est assurée par la société ruthénoise Arcadis qui a listé les nombreux travaux à réaliser: nettoyage des déchets jonchant le sol; confortement des parties d’immeubles à conserver (avenue Gambetta); déconstructions sélectives et démolitions avec tri sur place des différents matériaux; stockage sur place avec concassage des gravats de pierres et béton (réutilisables en remblais sur le site); évacuation des différents matériaux (cf. infographie) et, surtout, désamiantage de la friche. L’amiante était, en effet, présente sur le site sous plusieurs formes (couverture en amiante-ciment, dalles de sol, calorifuges, tresse d’isolants, joints, etc.). Le désamintage a été confié à l’entreprise Séché Réalisations, de Laval.« Le désamiantage a été un chantier pilote en Aveyron », indiquait hier Arcadis.
Reste un regret et une interrogation. Le regret, c’est celui de n’avoir pu préserver la symbolique cheminée de briques rouges, trop vétuste.En revanche, une imposante chaudière sera conservée et mise en valeur.L’interrogation, c’est ce qu’il conviendra de réaliser sur le reste de la friche non occupée par l’emprise de l’atelier-relais.
Philippe Rioux
ET AUSSI..
En vue
Jean-Louis Mazars
En compagnie de plusieurs membres du conseil d’administration de Sud Aveyron Accueil (l’association qui gère le foyer des jeunes travailleurs en convention avec l’Office public d’HLM), Jean-Louis Marzars, trésorier, a indiqué, hier en conférence de presse, qu’à l’issue du dernier conseil d’administration, les membres - 8 sur 10, Joëlle Rives et le représentant de la CAF n’ayant pas pris part au vote - avaient décidé de mettre leur démission en jeu au 31 décembre prochain. Un ultimatum qui sera mis à exécution si d’ici là, les décideurs millavois n’apportent pas une réponse à la modernisation ou au remplacement des bâtiments, «qui relèvent du Moyen-Age», et qui compromettent la pérennité de la structure.
> Nous reviendrons sur ce dossier dans notre édition de demain.
Rugby. Week-end en Millovalie.
Le SOM doit remonter dans le tableau
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