Edition du mardi 23 novembre
Patrimoine. La Ville devrait récupérer le site historique que l’Etat veut céder.
La Graufesenque dans le giron municipal
Le site archéologique de la Graufesenque, actuellement géré par le centre des monuments nationaux, devrait prochainement entrer dans le giron municipal.En effet, mercredi dernier, le ministère de la Culture a rendu publique une liste de 178 sites et monuments dont l’État ne veut plus assumer la charge et qu’il est prêt à céder aux collectivités locales, dans le cadre de la décentralisation acte II. La liste présentée par Renaud Donnedieu de Vabre a été établie à partir des travaux d’une commission présidée par l’historien René Raimond, qui avait défini un certain, nombre de critères pour que l’État conserve certains sites et monuments (grands lieux de la mémoire nationale; anciens biens majeurs de la couronne; archétypes architecturaux à valeur universelle; grands monastères ou abbayes chef d’ordre; sites archéologiques éponymes d’une culture de la préhistoire et ceux constituant des réserves, les grottes ornées).
Si plusieurs collectivités ont accueilli la nouvelle avec prudence, assurant pour certaines être dans l’impossibilité d’effectuer un rachat et de faire l’entretien, à Millau, la municipalité s’est réjouie de la volonté de l’État de céder le site historique de la Graufesenque. « C’est une demande ancienne de notre part et c’est un accord entre le ministère de la Culture et nous », explique à La Dépêche, le député-maire Jacques Godfrain, qui ne voit, sans ce transfert de propriété, que des avantages.« Le site bénéficiera d’une gestion de proximité, plus dynamique et il sera davantage intégré au musée municipal », poursuit M.Godfrain, qui n’exclut pas la mise en place d’un vrai pôle muséographique à la Graufesenque.
À l’heure où l’ensemble des regards se porte sur le viaduc, Millau entend bien relier son passé à l’avenir en mettant enfin en valeur le site majeur de la Graufesenque. Une préoccupation partagée par la communauté de communes Millau Grands Causses qui a arrêté, début octobre, le principe d’acquisition de 17 hectares du vaste site afin de permettre la poursuite des recherches et de créer un espace de détente ouvert au public.
Philippe Rioux
Education. Anniversaire de l’école publique.
Les cent ans de Paul-Bert
Souvenir et nostalgie étaient de mise, vendredi soir pour de très nombreux Millavois venus fêter le centenaire de l’école publique Paul-Bert sur les bancs de laquelle, pour nombre d’entre eux, ils ont usé leurs culottes courtes. Cent ans qui s’étalaient dans le couloir de l’école du centre ville par le biais des traditionnelles photos de classe de la plus récente à la plus ancienne. Cette dernière remonte à 1919 et Pierre Alric s’en souvient bien. Pensionnaire du Foyer soleil, il est, à 94 ans, le doyen des élèves de Paul-Bert. Si la mémoire joue parfois des tours à ce Millavois pur jus qui fut gantier dans sa vie professionnelle et dû subir six années de captivité pendant la seconde guerre mondiale, Pierre Alric se souvient parfaitement du nom de chacun de ses camarades et même de ses instituteurs. « L’un d’eux, Monsieur Delmas, dit Bobino, nous traitaient parfois de Tas de cruches », se remémore le doyen. À mesure que l’on s’avance dans le couloir, bondé d’anciens élèves s’interpellant ou se cherchant sur les photos, on avance aussi dans l’évolution de l’éducation nationale: de photos très officielles et guindées où l’uniforme était de rigueur on passe aux photos prises dans les classes avec les habits de tous les jours. Mais les regards de ces enfants à l’âge où tout est possible sont bien les mêmes, emplis de doutes, d’espoir et de joie.
2950 élèves
« Depuis cent ans, 2950 élèves sont passés par Paul-Bert », indiquait au moment du pot de l’amitié servi dans la cour, Michel Arles, président de l’amicale des anciens élèves. Crée en 1904, l’école qui n’accueillait que des garçons n’est devenue mixte qu’en 1976. 91 élèves fréquentent actuellement l’école, dirigée par Éric Robert.« Aujourd'hui, l’école devient, redevient au centre des préoccupations et on se tourne de plus en plus vers elle, qui montre aux élèves qu’il faut être solidaire », indiquait le député-maire Jacques Godfrain.Avant que ne se poursuivent les festivités – notamment une soirée avec remise du diplôme du centenaire à chaque élève – Jean Fortié, inlassable militant des Alternatifs – qui « a appris à faire ses discours à Paul-Bert » selon ses copains de classe – a refait un bref historique de cette école. « École rouge » où petits Millavois et gamins des campagnes se retrouvaient dans le creuset républicain d’une « école où l’on respectait vraiment la laïcité. »
Ph. R.
Rugby. Week-end en Millovalie.
Le choc psychologique n’a pas eu lieu
Le choc psychologique qu’aurait du constituer la démission de l’entraîneur Jean Louis Caramel, n’aura finalement pas eu lieu, même si les Millavois ont tenté de réagir malheureusement sans effet au plan comptable. En effet les week-end se suivent et se ressemblent pour un SOMillau Rugby Aveyron qui concède à La Teste sa 3e défaite consécutive, certes de peu, mais une défaite qui les précipite dans les profondeurs du classement. Pourtant lorsque Sébastien Alabarbe avait marqué l’essai qui ramenait son équipe à 12-12 à trois minutes du terme, les Millavois pensaient bien tenir le match nul. Malheureusement les arrêts de jeu allaient être fatals à des Somistes décidément poursuivis par la malchance. En effet outre la défaite, les Aveyronnais ramènent deux blessés de ce déplacement, Fabrice Domergue qui souffre d’une fracture du scaphoïde et Vincent Deuve de cotés cassées. Après la démission de son emblématique entraîneur, l’avenir immédiat du XV fanion s’annonce plutôt mal et il faut s’attendre dans les jours à venir à des mesures propres à assurer l’avenir sportif du club. En effet les millavois pointent à présent à la 11e place avec 12 points, juste devant Mauléon 10 points. Dans cette poule 3, toutes les équipes qui recevaient ont gagné et donc un écart qui se creuse pour les Millavois qui se retrouvent ainsi à 2 points d’un trio constitué de Saint-Jean-de-Luz, Mazamet et l’Isle-Jourdain avec 14 points. Les deux leaders Colomiers et Gaillac continuent sur leur lancée avec 22 points suivis de Gourdon et La Teste 18 points et Marmande, Graulhet et Lourdes 16 points.
Une belle éclaircie cependant dans ce dimanche noir c’est la belle victoire de l’équipe B sur le score de 14 à 12, qui la remet en selle pour la qualification. Dans cette rencontre, les hommes de Jean-Luc Sigaud face à une très bonne équipe de La Teste, ont laissé passer l’orage en première période avant de dominer en seconde mi-temps, marquant deux essais transformés par Alexandre Charles , un de pénalité et un du capitaine Philippe Andreani omniprésent tout le long du match à la tête de son équipe. Grace à cette victoire les B retrouvent le haut du classement et toutes leurs chances pour une place dans les quatre premiers.
A La Teste l’équipe était ainsi composée de : Domergue Franck, Loirette, Issaly, Bouissou, Cousinie, Liron, Lafon, Andreani, Capelle, Charles, Granier, Hautcoeur, Detuncq, Clapier, Albert D, Arabadjev, Martin, Lardenois, Grimal, Iragne, Onrazac
Dominique Bouteiller
La Graufesenque dans le giron municipal
Le site archéologique de la Graufesenque, actuellement géré par le centre des monuments nationaux, devrait prochainement entrer dans le giron municipal.En effet, mercredi dernier, le ministère de la Culture a rendu publique une liste de 178 sites et monuments dont l’État ne veut plus assumer la charge et qu’il est prêt à céder aux collectivités locales, dans le cadre de la décentralisation acte II. La liste présentée par Renaud Donnedieu de Vabre a été établie à partir des travaux d’une commission présidée par l’historien René Raimond, qui avait défini un certain, nombre de critères pour que l’État conserve certains sites et monuments (grands lieux de la mémoire nationale; anciens biens majeurs de la couronne; archétypes architecturaux à valeur universelle; grands monastères ou abbayes chef d’ordre; sites archéologiques éponymes d’une culture de la préhistoire et ceux constituant des réserves, les grottes ornées).
Si plusieurs collectivités ont accueilli la nouvelle avec prudence, assurant pour certaines être dans l’impossibilité d’effectuer un rachat et de faire l’entretien, à Millau, la municipalité s’est réjouie de la volonté de l’État de céder le site historique de la Graufesenque. « C’est une demande ancienne de notre part et c’est un accord entre le ministère de la Culture et nous », explique à La Dépêche, le député-maire Jacques Godfrain, qui ne voit, sans ce transfert de propriété, que des avantages.« Le site bénéficiera d’une gestion de proximité, plus dynamique et il sera davantage intégré au musée municipal », poursuit M.Godfrain, qui n’exclut pas la mise en place d’un vrai pôle muséographique à la Graufesenque.
À l’heure où l’ensemble des regards se porte sur le viaduc, Millau entend bien relier son passé à l’avenir en mettant enfin en valeur le site majeur de la Graufesenque. Une préoccupation partagée par la communauté de communes Millau Grands Causses qui a arrêté, début octobre, le principe d’acquisition de 17 hectares du vaste site afin de permettre la poursuite des recherches et de créer un espace de détente ouvert au public.
Philippe Rioux
Education. Anniversaire de l’école publique.
Les cent ans de Paul-Bert
Souvenir et nostalgie étaient de mise, vendredi soir pour de très nombreux Millavois venus fêter le centenaire de l’école publique Paul-Bert sur les bancs de laquelle, pour nombre d’entre eux, ils ont usé leurs culottes courtes. Cent ans qui s’étalaient dans le couloir de l’école du centre ville par le biais des traditionnelles photos de classe de la plus récente à la plus ancienne. Cette dernière remonte à 1919 et Pierre Alric s’en souvient bien. Pensionnaire du Foyer soleil, il est, à 94 ans, le doyen des élèves de Paul-Bert. Si la mémoire joue parfois des tours à ce Millavois pur jus qui fut gantier dans sa vie professionnelle et dû subir six années de captivité pendant la seconde guerre mondiale, Pierre Alric se souvient parfaitement du nom de chacun de ses camarades et même de ses instituteurs. « L’un d’eux, Monsieur Delmas, dit Bobino, nous traitaient parfois de Tas de cruches », se remémore le doyen. À mesure que l’on s’avance dans le couloir, bondé d’anciens élèves s’interpellant ou se cherchant sur les photos, on avance aussi dans l’évolution de l’éducation nationale: de photos très officielles et guindées où l’uniforme était de rigueur on passe aux photos prises dans les classes avec les habits de tous les jours. Mais les regards de ces enfants à l’âge où tout est possible sont bien les mêmes, emplis de doutes, d’espoir et de joie.
2950 élèves
« Depuis cent ans, 2950 élèves sont passés par Paul-Bert », indiquait au moment du pot de l’amitié servi dans la cour, Michel Arles, président de l’amicale des anciens élèves. Crée en 1904, l’école qui n’accueillait que des garçons n’est devenue mixte qu’en 1976. 91 élèves fréquentent actuellement l’école, dirigée par Éric Robert.« Aujourd'hui, l’école devient, redevient au centre des préoccupations et on se tourne de plus en plus vers elle, qui montre aux élèves qu’il faut être solidaire », indiquait le député-maire Jacques Godfrain.Avant que ne se poursuivent les festivités – notamment une soirée avec remise du diplôme du centenaire à chaque élève – Jean Fortié, inlassable militant des Alternatifs – qui « a appris à faire ses discours à Paul-Bert » selon ses copains de classe – a refait un bref historique de cette école. « École rouge » où petits Millavois et gamins des campagnes se retrouvaient dans le creuset républicain d’une « école où l’on respectait vraiment la laïcité. »
Ph. R.
Rugby. Week-end en Millovalie.
Le choc psychologique n’a pas eu lieu
Le choc psychologique qu’aurait du constituer la démission de l’entraîneur Jean Louis Caramel, n’aura finalement pas eu lieu, même si les Millavois ont tenté de réagir malheureusement sans effet au plan comptable. En effet les week-end se suivent et se ressemblent pour un SOMillau Rugby Aveyron qui concède à La Teste sa 3e défaite consécutive, certes de peu, mais une défaite qui les précipite dans les profondeurs du classement. Pourtant lorsque Sébastien Alabarbe avait marqué l’essai qui ramenait son équipe à 12-12 à trois minutes du terme, les Millavois pensaient bien tenir le match nul. Malheureusement les arrêts de jeu allaient être fatals à des Somistes décidément poursuivis par la malchance. En effet outre la défaite, les Aveyronnais ramènent deux blessés de ce déplacement, Fabrice Domergue qui souffre d’une fracture du scaphoïde et Vincent Deuve de cotés cassées. Après la démission de son emblématique entraîneur, l’avenir immédiat du XV fanion s’annonce plutôt mal et il faut s’attendre dans les jours à venir à des mesures propres à assurer l’avenir sportif du club. En effet les millavois pointent à présent à la 11e place avec 12 points, juste devant Mauléon 10 points. Dans cette poule 3, toutes les équipes qui recevaient ont gagné et donc un écart qui se creuse pour les Millavois qui se retrouvent ainsi à 2 points d’un trio constitué de Saint-Jean-de-Luz, Mazamet et l’Isle-Jourdain avec 14 points. Les deux leaders Colomiers et Gaillac continuent sur leur lancée avec 22 points suivis de Gourdon et La Teste 18 points et Marmande, Graulhet et Lourdes 16 points.
Une belle éclaircie cependant dans ce dimanche noir c’est la belle victoire de l’équipe B sur le score de 14 à 12, qui la remet en selle pour la qualification. Dans cette rencontre, les hommes de Jean-Luc Sigaud face à une très bonne équipe de La Teste, ont laissé passer l’orage en première période avant de dominer en seconde mi-temps, marquant deux essais transformés par Alexandre Charles , un de pénalité et un du capitaine Philippe Andreani omniprésent tout le long du match à la tête de son équipe. Grace à cette victoire les B retrouvent le haut du classement et toutes leurs chances pour une place dans les quatre premiers.
A La Teste l’équipe était ainsi composée de : Domergue Franck, Loirette, Issaly, Bouissou, Cousinie, Liron, Lafon, Andreani, Capelle, Charles, Granier, Hautcoeur, Detuncq, Clapier, Albert D, Arabadjev, Martin, Lardenois, Grimal, Iragne, Onrazac
Dominique Bouteiller
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