Edition du mardi 9 novembre
Visite. Dernier visiteur de marque, hier, pour le pont le plus haut du monde qui ouvre en décembre.
Le grand-duc épaté par le grand viaduc
Le grand-duc Henri de Luxembourg sera sans doute la dernière d’une longue liste de personnalités de marque qui ont visité, ces trois dernières années, le chantier du viaduc de Millau, dont l’inauguration est prévue mardi 14 décembre prochain.
Arrivé par avion à l’aérodrome Millau-Larzac hier vers 14h30, le souverain s’est rendu en voiture via l’A75, jusqu’au chapiteau d’accueil de la compagnie Eiffage du viaduc de Millau (CEVM), dressé en surplomb de la culée sud et près duquel flottait au vent un drapeau luxembourgeois… spécialement venu du Luxembourg. Une visite qui, heureusement, n’a pas été alourdie par un pesant protocole comme ce fut le cas lors de la visite du prince consort Philip, duc d’Édimbourg et mari d’Élizabeth II. Si ce dernier était venu à Millau pour se distraire alors que son épouse célébrait à Toulouse le centenaire de l’Entente cordiale, Henri de Luxembourg, cordial et simple, s’est montré ce lundi très intéressé par l’ouvrage et par les explications fournies par Jean-Pierre Martin, chef du projet. « On a pu discuter en voiture alors qu’avec le duc d’Édimbourg, on osait à peine lui dire bonjour », plaisantait en aparté le sous-préfet Henri Planes. Si le grand-duc, âgé e 49 ans et parlant parfaitement le français, s’est passionné pour le viaduc, c’est parce que son pays a joué un rôle capital dans sa conception puisque l’entreprise franco-luxembourgeoise Arcelor a fourni l’intégralité de l’acier qui compose les 36000 tonnes du tablier et des pylônes.
« Une œuvre d’art »
« C’est la raison de ma venue ici », confiait d’ailleurs le grand-duc, accompagné d’une impressionnante suite où figuraient, entre autres, l’ambassadeur de France au Grand-Duché, Pierre Garrigue-Guyonnaud, le président du groupe Arcelor, Marc Dollé et de nombreux journalistes luxembourgeois ; tous invités dans ce voyage par Arcelor. « C’est très impressionnant de voir une œuvre d’art aussi spectaculaire », poursuivait le grand-duc, saluant le travail « extraordinaire » des ingénieurs et disant sa fierté que « la sidérurgie européenne et luxembourgeoise ait participé » à la construction du pont.
Après une brève halte à Brocuéjouls pour voir un film racontant l’aventure du viaduc, Henri de Luxembourg a rejoint l’aérodrome vers 16h30 pour regagner son pays avec en poche, notamment, une paire de gants offerte par le député-maire Jacques Godfrain.
Philippe Rioux
Viaduc. Le comité de pilotage a dévoilé, hier, les grandes lignes des festivités.
Inauguration : le programme
Après une ultime réunion de calage du comité de pilotage « Inauguration du viaduc de Millau-Creissels-Aveyron », hier matin, Jacques Dubus, son coordonnateur, a été en mesure de dévoiler, enfin, la teneur des festivités qui accompagneront l’inauguration du pont.Loin des polémiques qui ont agité le conseil municipal de vendredi sur le coût de 440812 € de ces festivités (La Dépêche d’hier), M.Dubus, aux côtés de Jocelyne Boutonnet, s’est astreint à temporiser, tout en soulignant toutefois que la fameuse somme est nettement inférieure, par exemple, à celle dévolue naguère aux Masters avec un objectif nettement plus ambitieux: intéresser et s’adresser à tous les Millavois.
M.Dubus, missionné sur le dossier depuis le 5 août dernier, reconnaît volontiers qu’il aurait aimé plus de temps.« On est à la bourre sur tout, on travaille dans l’urgence et c’est une véritable opération commando. Mais ce qui est formidable, c’est vraiment la chaîne de solidarité qui s’est mise en place.S’il y a de l’argent dépensé, il y a aussi du bénévolat », explique-t-il. Bénévolat pour participer à l’organisation technique ou en tant qu’artiste.« Nous avons reçu de très nombreuses demandes de personnes qui, parce qu’elles lancent un premier disque par exemple, veulent participer aux festivités; d’autres ont réduit leur cachet pour être présentes, etc. », raconte Jacques Dubus qui ne compte plus les lettres des sosies de Johnny Hallyday ou celles de ceux qui ont écrit une chanson sur le viaduc…
De fil en aiguille, le comité de pilotage a ainsi pu bâtir un programme très varié, résolument populaire, même si l’on peut regretter qu’il n’y ait pas une animation époustouflante et originale mais plutôt des animations classiques bien rodées.Peut-être que le spectacle de Silva Ricard, « Millau à travers les siècles », surprendra cependant les quelque 5000 spectateurs qui le verront.« Ce sera une véritable parade qui va reprendre toute l’Histoire de Millau », s’enthousiasme M.Dubus, indiquant qu’une scène de 40 mètres de long et des gradins de part et d’autre seront installés pour cela à la salle des fêtes. Une fresque dont les textes sont en cours d’écritures et qui se doit de faire date.
Philippe Rioux
Social. La direction de la clinique demande au tribunal d’annuler la désignation de Véronique Galtier comme déléguée syndicale.
Sud Santé défend sa représentativité à St-Côme
Bis repetita.Pour la seconde fois, la direction de la clinique Saint-Côme (le groupe lutualiste Aveyron Santé) a assigné,hier matin, le syndicat Sud Santé Sociaux devant le tribunal d’instance de Millau afin que celui-ci annule la désignation comme déléguée syndicale de Véronique Galtier. Une audience simiaire avait déjà eu lieu en mars dernier ; le tribunal avait débouté le syndicat et donné raison à la direction de la clinique.
Hier matin, la juge Rochette a donc entendu les deux parties qui font une analyse radicalement différente de la situation.François de Capelle, directeur des ressources humaines du groupe Languedoc Mutualité, afait part de son étonnement sur la nouvelle désignation par Sud, qui n’a pas épuisé les voix de recours lors de la fois précédente ; sur le fait que le syndicat n’apporte pas la preuve de sa représentativité, et, surtout, sur les propos tenus par Christan Gazagnes et Christian Barbut, qui estimaient que si la clinique estait en justice, ce serait «un affront anti-syndical» (La Dépêche du 12 octobre). M.de Cappelle demande autribunal «de confirmer la non-représentativité ; d’annuler la désignation ; de condamner sur à 1500€ d’amende et 6500€ de dommages et intérêts.»
Véronique Galtier prend alors la parole pour lire un mémoire détaillé qu’elle a longuement préparé.Observant que «l’hostilité de la durection a bien malgré elle contribué au développement du syndicat», Mme Galtier a étayé son argument sur les critères juridiques retenus par la courd de Cassation pour reconnaître un syndicat : effectif, indépendance, cotisations et activité.
Au fil de ses propos, on append que12 des 75 salariés ont adhéré au syndicat (dont 3 depuis mars), ce qui porte le taux de synhdicalisation à Sud à 16%. Par aileurs, Véronique Galtier indique qu’une pétition en faveur du pluralismle syndical, lancée par ses soins, a reccueilli 40 signatures. «Par rapport au mois de mars, il y a bien des éléments nouveaux (on a grossit, le personnel soutien le pluralisme)», enchaîne Christian Barbut qui met en exergue le fait que Sud Santé est la première organisation du secteur en sud Aveuron et que l’ancienne déléguée CFDT - le seul syndicat actuellement - témoigne de l’implication de Mme Galtier.
Alors qu’un débat fait mine de s’installer sur la pétition entre les syndicalistes et Jean-Marc Gaffard, directeur de la clinique, qui pense que les signataires ont été forcés, la juge Rochette en revient au terrain juridique et invoite les parties à conclure.» « Nous pensons qu’il y a des difficultés à la clinique ; il y a des personnels qui ont démissionné.Il est urgent d’avoir un espace de négociaion et de dialogue» indique M.Barbut.M. de Capelle estime de son côté qu’il n’y aaucun élément nouveau depuis mars.
La décision a été mise en délibéré demain à 14 heures.
Ph. R.
Rugby. Week-end en Millovalie
Réagir au plus vite
Les Millavois qui se déplaçaient chez le leader Colomiers ont essuyé leur plus grosse défaite depuis deux saisons en s’inclinant sur la marque de 28 à 3. À la simple lecture de ce score sans appel, on pourrait croire que les hommes de Jean-Louis Caramel et Jérôme Casellas n’ont pas existé dans cette rencontre. Mais ce serait oublier toutes les occasions nettes qu’ont eues les Somistes de recoller au score tout le long de la rencontre. Malheureusement un en avant par-ci, un mauvais choix par là n’ont pas permis de scorer à l’inverse des Columérins qui ont converti toutes leurs occasions et se sont même permis de marquer après chaque action Millavoise. Une nouvelle fois le XV de Millau a manqué du réalisme nécessaire pour inverser le sort d’un match. Malgré cette grosse défaite, le pack Millavois s’est plutôt rassuré en retrouvant toute sa puissance en mêlée, mettant à mal son vis à vis tout le long de la partie. En revanche la vitesse d’exécution propre à déstabiliser l’adversaire laisse toujours à désirer tout comme la prestation des lignes arrières ou les qualités individuelles sont bel et bien là mais n’ont pas encore trouvé leurs marques collectivement. Peut être que certains joueurs en raison des blessures n’ont pas été utilisés à leur place, tels Michel Mailhen plus à l’aise en début de saison sur son aile, et un Julien Faure qui devrait rapidement s’imposer comme l’un des patrons de l’attaque Somiste; tout comme Julien Germa dont l’absence s’est remarquée face aux leaders de la poule. Les entraîneurs ont toute la semaine pour trouver la bonne formule car se pointe le week-end prochain le XV de Gaillac qui caracole en tête de la poule avec Colomiers et qui viendra sur les bords du Tarn pour toute autre chose que la visite du viaduc. Avec cette défaite le SOM flirte avec la zone des relégables même s’il conviendra de mettre un bémol à cette situation, puisque sur six rencontres, les équipiers du capitaine André Martinez – qui d’ailleurs s’affirme de match en match – se sont déplacés quatre fois pour deux réceptions. Pour l’heure le classement britannique s’avère beaucoup plus révélateur que le classement brut et place les Millavois à la 6e place du classement à égalité avec l’Isle-Jourdain, d’où l’impérieuse nécessité de l’emporter dimanche face aux Tarnais.
Dominique Bouteiller
Le grand-duc épaté par le grand viaduc
Le grand-duc Henri de Luxembourg sera sans doute la dernière d’une longue liste de personnalités de marque qui ont visité, ces trois dernières années, le chantier du viaduc de Millau, dont l’inauguration est prévue mardi 14 décembre prochain.
Arrivé par avion à l’aérodrome Millau-Larzac hier vers 14h30, le souverain s’est rendu en voiture via l’A75, jusqu’au chapiteau d’accueil de la compagnie Eiffage du viaduc de Millau (CEVM), dressé en surplomb de la culée sud et près duquel flottait au vent un drapeau luxembourgeois… spécialement venu du Luxembourg. Une visite qui, heureusement, n’a pas été alourdie par un pesant protocole comme ce fut le cas lors de la visite du prince consort Philip, duc d’Édimbourg et mari d’Élizabeth II. Si ce dernier était venu à Millau pour se distraire alors que son épouse célébrait à Toulouse le centenaire de l’Entente cordiale, Henri de Luxembourg, cordial et simple, s’est montré ce lundi très intéressé par l’ouvrage et par les explications fournies par Jean-Pierre Martin, chef du projet. « On a pu discuter en voiture alors qu’avec le duc d’Édimbourg, on osait à peine lui dire bonjour », plaisantait en aparté le sous-préfet Henri Planes. Si le grand-duc, âgé e 49 ans et parlant parfaitement le français, s’est passionné pour le viaduc, c’est parce que son pays a joué un rôle capital dans sa conception puisque l’entreprise franco-luxembourgeoise Arcelor a fourni l’intégralité de l’acier qui compose les 36000 tonnes du tablier et des pylônes.
« Une œuvre d’art »
« C’est la raison de ma venue ici », confiait d’ailleurs le grand-duc, accompagné d’une impressionnante suite où figuraient, entre autres, l’ambassadeur de France au Grand-Duché, Pierre Garrigue-Guyonnaud, le président du groupe Arcelor, Marc Dollé et de nombreux journalistes luxembourgeois ; tous invités dans ce voyage par Arcelor. « C’est très impressionnant de voir une œuvre d’art aussi spectaculaire », poursuivait le grand-duc, saluant le travail « extraordinaire » des ingénieurs et disant sa fierté que « la sidérurgie européenne et luxembourgeoise ait participé » à la construction du pont.
Après une brève halte à Brocuéjouls pour voir un film racontant l’aventure du viaduc, Henri de Luxembourg a rejoint l’aérodrome vers 16h30 pour regagner son pays avec en poche, notamment, une paire de gants offerte par le député-maire Jacques Godfrain.
Philippe Rioux
Viaduc. Le comité de pilotage a dévoilé, hier, les grandes lignes des festivités.
Inauguration : le programme
Après une ultime réunion de calage du comité de pilotage « Inauguration du viaduc de Millau-Creissels-Aveyron », hier matin, Jacques Dubus, son coordonnateur, a été en mesure de dévoiler, enfin, la teneur des festivités qui accompagneront l’inauguration du pont.Loin des polémiques qui ont agité le conseil municipal de vendredi sur le coût de 440812 € de ces festivités (La Dépêche d’hier), M.Dubus, aux côtés de Jocelyne Boutonnet, s’est astreint à temporiser, tout en soulignant toutefois que la fameuse somme est nettement inférieure, par exemple, à celle dévolue naguère aux Masters avec un objectif nettement plus ambitieux: intéresser et s’adresser à tous les Millavois.
M.Dubus, missionné sur le dossier depuis le 5 août dernier, reconnaît volontiers qu’il aurait aimé plus de temps.« On est à la bourre sur tout, on travaille dans l’urgence et c’est une véritable opération commando. Mais ce qui est formidable, c’est vraiment la chaîne de solidarité qui s’est mise en place.S’il y a de l’argent dépensé, il y a aussi du bénévolat », explique-t-il. Bénévolat pour participer à l’organisation technique ou en tant qu’artiste.« Nous avons reçu de très nombreuses demandes de personnes qui, parce qu’elles lancent un premier disque par exemple, veulent participer aux festivités; d’autres ont réduit leur cachet pour être présentes, etc. », raconte Jacques Dubus qui ne compte plus les lettres des sosies de Johnny Hallyday ou celles de ceux qui ont écrit une chanson sur le viaduc…
De fil en aiguille, le comité de pilotage a ainsi pu bâtir un programme très varié, résolument populaire, même si l’on peut regretter qu’il n’y ait pas une animation époustouflante et originale mais plutôt des animations classiques bien rodées.Peut-être que le spectacle de Silva Ricard, « Millau à travers les siècles », surprendra cependant les quelque 5000 spectateurs qui le verront.« Ce sera une véritable parade qui va reprendre toute l’Histoire de Millau », s’enthousiasme M.Dubus, indiquant qu’une scène de 40 mètres de long et des gradins de part et d’autre seront installés pour cela à la salle des fêtes. Une fresque dont les textes sont en cours d’écritures et qui se doit de faire date.
Philippe Rioux
Millau se prépare à un décembre festif
> Spectacle «Millau à travers les siècles.» Cinq représentations : mercredi 8 décembre (Noël CAS Mairie), jeudi 9 décembre (journée scolaire), vendredi 17 et samedi 18 à 20h30, dimanche 19 à 15 heures (tout public).
> Espace jeux enfants. Du 11 décembre au 2 janvier : trompoline, toboggan gonflable, etc. Ambiance de village de Noël réservé aux jeunes avec un tarif négocié é de 1€ les 10minutes.
> Patinoire.Installée du 4 décembre au 12 janvier soit sur le stade scolaire, soit place de la Capelle.Participation gratuite pour les scolaires, payante sinon.
> Simulateur de deltaplane.Du 13 au17 décembre pour les scolairesles après-midi et du 13 au 22 décembre (horaires à définir). Gratuit sur RDV.
> Survol du viaduc en ULM. Sous réserves. Du 17 au 22 décembre. 65€par personne ; 50€si groupe de 5.
> Trains touristiques.Du 16 au 24 décembre, trois petits trains assurent la liaison entre parkings périphériques et centre ville.
> Illumination de la ville.Durant toute les festivités, illuminations améliorées et renforcées, notamment entre Millauet Creissels, itinéraire du viaduc.
> Inauguration officielle le 14 décembre.1500personnes seront invitéres par Eiffage.Si le président Chirac vient, il dévoilera une stèle près du viaduc avant de se rendre à la salle des fêtes pour un discours.LaPatrouille de France pourrait faire un passage.Le pont Lerouge sera embrasé ; le viaduc aura peut-être un feu d’artifice.
> Théâtre de marionnette.Les 22 et 23 décembre à 18h30salle René-Rieux.
> Marché de Noël.Embelli, place du Mandarous avec chalet en bois ; inauguré le 16 décembre.
> Concentrations moto, auto, camion. Le 18 décembre, rassemblement de Goldwing, de Harley, de voitures anciennes, de tracteurs de semi (plus de 200 véhicules).
> Hip-Hop. Le 18 décembre.
> Concert de chorales. Le 19 décembre.
> Visite du viaduc.Opérations seniors le 14 décembre ; grand public le 15 décembre (La Dépêche du 6 novembre).
Social. La direction de la clinique demande au tribunal d’annuler la désignation de Véronique Galtier comme déléguée syndicale.
Sud Santé défend sa représentativité à St-Côme
Bis repetita.Pour la seconde fois, la direction de la clinique Saint-Côme (le groupe lutualiste Aveyron Santé) a assigné,hier matin, le syndicat Sud Santé Sociaux devant le tribunal d’instance de Millau afin que celui-ci annule la désignation comme déléguée syndicale de Véronique Galtier. Une audience simiaire avait déjà eu lieu en mars dernier ; le tribunal avait débouté le syndicat et donné raison à la direction de la clinique.
Hier matin, la juge Rochette a donc entendu les deux parties qui font une analyse radicalement différente de la situation.François de Capelle, directeur des ressources humaines du groupe Languedoc Mutualité, afait part de son étonnement sur la nouvelle désignation par Sud, qui n’a pas épuisé les voix de recours lors de la fois précédente ; sur le fait que le syndicat n’apporte pas la preuve de sa représentativité, et, surtout, sur les propos tenus par Christan Gazagnes et Christian Barbut, qui estimaient que si la clinique estait en justice, ce serait «un affront anti-syndical» (La Dépêche du 12 octobre). M.de Cappelle demande autribunal «de confirmer la non-représentativité ; d’annuler la désignation ; de condamner sur à 1500€ d’amende et 6500€ de dommages et intérêts.»
Véronique Galtier prend alors la parole pour lire un mémoire détaillé qu’elle a longuement préparé.Observant que «l’hostilité de la durection a bien malgré elle contribué au développement du syndicat», Mme Galtier a étayé son argument sur les critères juridiques retenus par la courd de Cassation pour reconnaître un syndicat : effectif, indépendance, cotisations et activité.
Au fil de ses propos, on append que12 des 75 salariés ont adhéré au syndicat (dont 3 depuis mars), ce qui porte le taux de synhdicalisation à Sud à 16%. Par aileurs, Véronique Galtier indique qu’une pétition en faveur du pluralismle syndical, lancée par ses soins, a reccueilli 40 signatures. «Par rapport au mois de mars, il y a bien des éléments nouveaux (on a grossit, le personnel soutien le pluralisme)», enchaîne Christian Barbut qui met en exergue le fait que Sud Santé est la première organisation du secteur en sud Aveuron et que l’ancienne déléguée CFDT - le seul syndicat actuellement - témoigne de l’implication de Mme Galtier.
Alors qu’un débat fait mine de s’installer sur la pétition entre les syndicalistes et Jean-Marc Gaffard, directeur de la clinique, qui pense que les signataires ont été forcés, la juge Rochette en revient au terrain juridique et invoite les parties à conclure.» « Nous pensons qu’il y a des difficultés à la clinique ; il y a des personnels qui ont démissionné.Il est urgent d’avoir un espace de négociaion et de dialogue» indique M.Barbut.M. de Capelle estime de son côté qu’il n’y aaucun élément nouveau depuis mars.
La décision a été mise en délibéré demain à 14 heures.
Ph. R.
Rugby. Week-end en Millovalie
Réagir au plus vite
Les Millavois qui se déplaçaient chez le leader Colomiers ont essuyé leur plus grosse défaite depuis deux saisons en s’inclinant sur la marque de 28 à 3. À la simple lecture de ce score sans appel, on pourrait croire que les hommes de Jean-Louis Caramel et Jérôme Casellas n’ont pas existé dans cette rencontre. Mais ce serait oublier toutes les occasions nettes qu’ont eues les Somistes de recoller au score tout le long de la rencontre. Malheureusement un en avant par-ci, un mauvais choix par là n’ont pas permis de scorer à l’inverse des Columérins qui ont converti toutes leurs occasions et se sont même permis de marquer après chaque action Millavoise. Une nouvelle fois le XV de Millau a manqué du réalisme nécessaire pour inverser le sort d’un match. Malgré cette grosse défaite, le pack Millavois s’est plutôt rassuré en retrouvant toute sa puissance en mêlée, mettant à mal son vis à vis tout le long de la partie. En revanche la vitesse d’exécution propre à déstabiliser l’adversaire laisse toujours à désirer tout comme la prestation des lignes arrières ou les qualités individuelles sont bel et bien là mais n’ont pas encore trouvé leurs marques collectivement. Peut être que certains joueurs en raison des blessures n’ont pas été utilisés à leur place, tels Michel Mailhen plus à l’aise en début de saison sur son aile, et un Julien Faure qui devrait rapidement s’imposer comme l’un des patrons de l’attaque Somiste; tout comme Julien Germa dont l’absence s’est remarquée face aux leaders de la poule. Les entraîneurs ont toute la semaine pour trouver la bonne formule car se pointe le week-end prochain le XV de Gaillac qui caracole en tête de la poule avec Colomiers et qui viendra sur les bords du Tarn pour toute autre chose que la visite du viaduc. Avec cette défaite le SOM flirte avec la zone des relégables même s’il conviendra de mettre un bémol à cette situation, puisque sur six rencontres, les équipiers du capitaine André Martinez – qui d’ailleurs s’affirme de match en match – se sont déplacés quatre fois pour deux réceptions. Pour l’heure le classement britannique s’avère beaucoup plus révélateur que le classement brut et place les Millavois à la 6e place du classement à égalité avec l’Isle-Jourdain, d’où l’impérieuse nécessité de l’emporter dimanche face aux Tarnais.
Dominique Bouteiller
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