Edition du mardi 26 avril

Transports. Un arrêté municipal interdit les poids lourds en transit transportant des matières dangereuses et limite la vitesse des autres à 30 km/h.
Stop aux «bombes roulantes»
Pour présenter, hier à la presse, l’arrêté municipal qui entre en vigueur ce mardi, Jacques Godfrain s’est peut-être inspiré de la théorie du carreau cassé, imaginée par l’ancien maire républicain de New York, Rudolf Guliani; théorie qui veut que le non-remplacement d’une vitre brisée encourage de nouvelles dégradations.Le carreau cassé, en l’occurrence, consistait en une grogne lancinante des riverains du quartier Martel à l’égard d’un trafic de poids lourds sur la RN9toujours soutenu voire en augmentation en dépit de l’ouverture du viaduc de Millau.« Il y a deux théories contradictoires: d’un côté il faut que les riverains aient la sécurité et la tranquillité; d’un autre côté, il fut que les commerces de la ville ne perdent pas l’apport du trafic routier », analyse le député-maire avant de livrer « la voie médiane » qu’il a choisie.Celle-ci prend donc la voie d’un arrêté municipal articulé en deux parties:
> les poids lourds transportant des matières dangereuses, qualifiés de « bombes roulantes » par le maire seront interdits de circulation.Dès l’A75 et à l’entrée de la ville, des panneaux signaleront aux routiers cette interdiction. Les poids lourds qui effectueront des livraisons seront naturellement autorisés à pénétrer dans la cité.
> les autres poids lourds devront se soumettre à deux limitations de vitesse: l’une de 50 km/h dans la descente de la rocade; l’autre de 30 km/h entre le rond-point de Bellugues et celui du supermarché Atac, soit toute l’avenue Martel.
« Cette voie moyenne permettra de calmer le jeu car elle signifie moins de bruit, moins de pollution, moins de danger », assure le maire qui, avec son adjoint aux Travaux André Garlenc, a donc bien mesuré l’attente des riverains, exprimée notamment sur une pétition de quelque 150 signatures. M. Garlenc précise par ailleurs que la Ville attend avec impatience que l’État réalise les travaux routiers prévus; travaux diminuant les nuisances et augmentant la sécurité: pose d’un enrobé acoustique sur la rocade; création de deux voies montantes, une descendante entre Saint-Germain et Millau.
Reste les raisons qui ont conduit à la hausse de trafic sur la RN9: vraisemblablement un boycott du viaduc déclenché par l’Union départementale des transporteurs routiers, même si une bataille de chiffres s’est engagée pour attester de l’impact de ce boycott. Les routiers aveyronnais, qui estiment entre 10 et 13 € le surcoût d’un passage par le viaduc, souhaitent faire pression pour obtenir d’Eiffage des tarifs préférentiels. Hier, Jacques Godfrain s’est refusé à commenter l’attitude des uns et des autres. « Je ne porte pas de jugement », explique-t-il, précisant qu’Eiffage applique la convention de concession.
Philippe Rioux
Bataille de chiffres
Le trafic en hausse sur la RN9 vient-il du boycott des routiers aveyronnais refusant d’emprunter le viaduc ; ou bien est-ce un trafic nouveau engendré par l’arrivée de l’A75 ?Difficile à dire.D’un côté, Eiffage a réalisé fin mars une étude : sur 1000 camions quotidens, 50 ne prennent pas le viaduc dont 10 aveyronnais, affirme le concessionnaire qui établit le taux de fuite à 4,3%. Hier la DDE a livré des pointages effectués sur la rocade entre le 1er et le 17 avril. En semaine une moyenne de 1056 poids lourds circulent chaque jour dans les deux sens ; le week-end la moyenne est de 333 en moyenne. «Entre Saint-Germain et Millau, la circulation a doublé», estime André Garlenc.
Sports.Onze Millavois à Toulouse aux Master’s.
Belle réussite pour l’école du SOM Judo
C’est le fruit d’une participation et des résultats de toute une saison qui déterminent les sélections aux Master’s. Encore une fois le SOM Judo a démontré sa capacité de mobilisation et son école de formation. En effet, l’ensemble des cadets est qualifié avec Quentin Detré (-46Kg), Adrien Vezinet (-50Kg), Philippe Girard (-60Kg), Sofiane Dagdag (-66Kg). Les minimes ne seront pas en reste avec en féminine : Nina Castellon (-44Kg), Justine Comayras (-52Kg) puis les garçons : Olivier Belin (-42Kg), Thibaut et Jordan Ajalbert (-55Kg), Tibau Maury (-60Kg) et Bastien Migeot (-66Kg). C’est donc une délégation de onze judokas, la plus importante jamais envoyée depuis la création de ces Master’s. Nous souhaitons de bonnes chances pour cette dernière compétition phare de l’année où encore une fois les places seront chères. « Belle sélection avec des revanches en perspective pour nos cadets et minimes. La tache sera difficile, mais nos jeunes sont motivés et nous allons essayer de faire aussi bien que l’année dernière», commantait Patrick Fezay.
> Prochains rendez-vous. Samedi 7 mai Toulouse Master’s Cadets. Dimanche 8 mai Toulouse Master’s minimes. Samedi 14 mai Pont de Salars: 3 éme division. Dimanche 15 mai Toulouse Equipes cadets-juniors.
Référendum européen. Alors que le non à la constitution reste en tête.
Le PS veut dynamiser le oui
Les militants socialistes de Millau ne veulent pas s’en laisser montrer tant par les sondages nationaux qui, depuis plusieurs semaines, donnent le non gagnant lors du référendum sur le traité constitutionnel, que par l’activisme des partisans du non de gauche qui multiplient es initiatives.« Le oui de gauche existe », rappelle ainsi Georges Glandières, secrétaire de section, qui s’agace de voir que « quelques-uns peuvent croire qu’ils représentent une majorité. » Une assertion qui vaut tant pour les militants PS qui font campagne pour le non que pour le camp du non en général. Concernant les premiers, M.Glandières refuse d’évoquer des sanctions.« Il y a eu un vote militant et le PS, après un riche débat, a choisi le oui.Ne pas respecter cette décision interne, c’est bafouer la démocratie », explique-t-il, visant à mi-mot le conseiller régional Guilhem Sérieys.« Beaucoup de camarades qui sont pour le non ne s’expriment pas. Certains s’expriment au mépris des règles et font campagne.On en reparlera un jour », rajoute Gérard Deruy. Conscient du poids du non, de son aspect très hétérogène, de ses raisons, et, surtout de son dynamisme, le PS martèle une fois de plus l’antienne selon laquelle « il y a un temps pour tout. » « Ne réglons pas nos problèmes de politique intérieure sur le dos de l’Europe.Nous ne confondons pas Chirac-Raffarin et l’Europe », plaide Georges Glandières qui prévient « la seule victoire du non ce sera l’Europe »; et rajoute à l’attention des plus sceptiques que tous les PS européens et tous les syndicats approuvent le texte.
Reste qu’après la réplique au non, le PS veut aller de l’avant pour expliquer le texte, « un socle sur lequel peuvent se bâtir des luttes. »Un nouveau tract, « 5 raisons de dire oui » va être distribué sur le terrain et dans des meetings.« Il faut des idées simples et claires », assurent MM.Deruy et Glandières, pour emporter l’adhésion.Des idées qui passent par des exemples, comme celui d’Airbus (« Sans Europe, on volerait Boeing ») ou de la PAC. Bref à cinq semaines du scrutin, le PS veut promouvoir un oui de solidarité et d’ouverture; un oui qui sortirait du landerneau franco-français.
Ph. R.
G.Glandières: « On n’a pas peur du débat »
I Interrogé hier sur le changement d’avis de la section PS de Millau, qui s’est dit prête à participer à un débat entre partisans du oui et du non, Georges Glandières a livré quelques explications.« Notre position était que nous ne voulions pas être les faire-valoir d’un homme (André Pérez, secrétaire PCF, ndlr).Puis la rumeur a enflé laissant entendre que nous aurions honte de dire oui, peur de se montrer; qu’on raserait les murs.Guy Durand nous a dit être prêt à débattre et le bureau l’a suivi. Mais nous voulons un débat contradictoire à vocation pédagogique », indique M.Glandières qui attend toujours une invitation en bonne et due forme…
En vue
Denis Lombardi
Dimanche dernier à la Maison du Judo de Toulouse se sont déroulés les championnats régionaux de deuxième division (juniors/seniors). Autant dire que les meilleurs judokas de la région s’étaient donné rendez-vous pour en découdre pour une sélection en zone (interrégions). Denis Lombardi (+100 kg), fidèle compétiteur du club avait décidé de faire le voyage, malgré son manque d’entraînement pour ce type de compétition. Et tout ce que nous pouvons dire, c’est que sa catégorie ne fut pas en manque de compétiteurs. Parmi ses partenaires, trois podiums aux interrégions dont Jean-Pierre Debans (Toulouse Judo), avec qui, il partage régulièrement un « brin » de tatami, Rouquette (Tarbes), mais aussi Le Porho (Colomier) un ancien copain de chambrée du Pôle espoir de Toulouse. Deuxième de poule, il participe au tableau et termine troisième. Conscient de son état de forme actuel, il préfère se concentrer sur les troisièmes divisions et ne pas participer aux zones de deuxième division pour cette année.
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