Edition du samedi 23 avril
Société. Multitude d’animations, changements de nom et d’organisation.
Dix ans de centres sociaux
Les centres sociaux de Millau est et Millau ouest vont fêter la semaine prochaine leurs dix années d’existence. « C’est un tournant », explique Geneviève Tourrel, qui préside l’association depuis cinq ans, et mesure pleinement toute l’ampleur du travail réalisé. Dix ans d’activités, d’animations de services rendus pour et par les habitants des quartiers. « À l’époque, Rodez avaient pas mal de centres sociaux financés par la caisse d’allocation familiale (CAF) et Millau n’avait rien.Nous avons choisi une implantation au cœur des HLM et des logements du programme social de relogement (PSR) à Malhourtet », se remémore Thérèse Molénat, ancienne conseillère municipale en février 1995 et trésorière de l’association.« » À l’époque, on traitait Malhourtet de Chicago. Maintenant, on ne le dit plus.Le centre social est un facteur de paix social. La présence des centres sociaux apaise les quartiers », estime Mme Molénat. François Brayet, directeur*, se souvient de la défiance de certains habitants au départ.« Aujourd’hui, des habitants d’autres quartiers nous disent qu’ils aimeraient que ce soit comme à Malhourtet. »
deux directeurs
Après la création du centre social de Malhourtet, huit ans plus tard naît celui de Beauregard. Les deux centres se partagent deux territoires, séparés arbitrairement par la voie ferrée. Cette frontière qui a permis de mieux prendre en compte les différences de population, de vies, d’attentes et de besoins va être atténuée grâce à une modification de l’organisation. En effet, après une seule direction, ce sont deux directeurs qui vont entrer en fonction le 1er mai, chacun avec une équipe de cinq personnes: Karine Marre à Beauregard et Jérôme Gory à Malhourtet.
Conseillère en économie sociale et familiale et coordonnatrice pédagogique des centres sociaux millavois, Karine Marre connaît déjà bien le terrain. « Je ferai connaître et reconnaître ce qui s’est fait depuis deux ans en l’absence de locaux », précisait, hier, la directrice. Jérôme Gory pour sa part, arrive en provenance de Toulouse où il était responsable de la MJC de Croix-Daurade, après un passage dans plusieurs centres sociaux. « Le projet millavois m’a séduit », explique le directeur.
La mise en place de deux directeurs s’accompagne également d’un changement de dénomination.Fini le long « centres sociaux de Millau est et de Millau ouest », place à « centres sociaux Causses et Tarn », choisi par les habitants du Comité d’animation et de gestion, qui a également toiletté les plaquettes de présentation des centres. Mais si le nom change, la philosophie des centres sociaux reste la même, bâtie sur quatre piliers (les 4P): proximité, participation des habitants, partenaires et personnel qualifié.
Philippe Rioux
* F. Brayet quitte Millau pour devenir chef de l’action sociale à la CAF-12.
Le PCF fait une fête au non
Plus que jamais revigorée par la série de sondages donnant le non gagnant au référendum sur le traité constitutionnel, la section locale du PCF a clairement inscrit sa fête annuelle dans le calendrier de la campagne électorale pour le scrutin du 29 mai. « Aujourd’hui, des femmes et des hommes de gauche, tout à fait honnêtement, se prononcent pour le oui par résignation parce qu’ils ne voient pas tous les possibles en train, de naître, parce qu’ils craignent pour 2007 un éventuel éclatement de la gauche. Nous les appelons à réfléchir sereinement », explique André Pérez, secrétaire. « Si le oui l’emporte, les directives Bolkestein, Barrot et d’autres sortiront des congélateurs. La casse des services publics aura débuté bien avant 2007.Il s’ensuivra une crise sociale mais plus encore un sentiment populaire de dépit, de colère vis-à-vis des partis de gauche ayant appelé à voter oui », poursuit M.Pérez. « Si le non l’emporte, toute la gauche, toute la France progressiste et citoyenne sera appelée à construire et à présenter un programme rompant avec les politiques libérales pour la France et l’Europe. »L’argumentaire des nonistes sera développé le 7 mai prochain à 17h30 à la salle des fêtes de Creissels, lors du débat politique auquel participeront Christian Barbut (LCR Millau) et trois personnalités: Francis Wurtz, député européen PCF, José Bové et Dominique Rousseau, ce professeur de droit constitutionnel dont les positions pro-non qui devaient figurer sur le compte rendu d’un débat destiné à l’Éducation nationale ont été censurées par François Fillon.Avant le débat, vers 15 heures, le jeune humoriste Kevin Pérez sera sur scène et le Steelband de Montagnac animera les allées.Ce dernier groupe, présent à Larzac 2003, donnera d’ailleurs un concert le soir à 22 heures (5 €).Après sa fête, le PCF entend s’atteler à l’organisation du débat public qu’il appelait de ses vœux.Se réjouissant du changement d’avis de Guy Durand (PS), André Pérez annonce un débat à quatre, deux partisans du oui (l’UDF Jean-Luc Gayraud et le socialiste Guy Durand) et deux du non (André Pérez et un représentant des Alternatifs).
Ph. R.
Dix ans de centres sociaux
Les centres sociaux de Millau est et Millau ouest vont fêter la semaine prochaine leurs dix années d’existence. « C’est un tournant », explique Geneviève Tourrel, qui préside l’association depuis cinq ans, et mesure pleinement toute l’ampleur du travail réalisé. Dix ans d’activités, d’animations de services rendus pour et par les habitants des quartiers. « À l’époque, Rodez avaient pas mal de centres sociaux financés par la caisse d’allocation familiale (CAF) et Millau n’avait rien.Nous avons choisi une implantation au cœur des HLM et des logements du programme social de relogement (PSR) à Malhourtet », se remémore Thérèse Molénat, ancienne conseillère municipale en février 1995 et trésorière de l’association.« » À l’époque, on traitait Malhourtet de Chicago. Maintenant, on ne le dit plus.Le centre social est un facteur de paix social. La présence des centres sociaux apaise les quartiers », estime Mme Molénat. François Brayet, directeur*, se souvient de la défiance de certains habitants au départ.« Aujourd’hui, des habitants d’autres quartiers nous disent qu’ils aimeraient que ce soit comme à Malhourtet. »
deux directeurs
Après la création du centre social de Malhourtet, huit ans plus tard naît celui de Beauregard. Les deux centres se partagent deux territoires, séparés arbitrairement par la voie ferrée. Cette frontière qui a permis de mieux prendre en compte les différences de population, de vies, d’attentes et de besoins va être atténuée grâce à une modification de l’organisation. En effet, après une seule direction, ce sont deux directeurs qui vont entrer en fonction le 1er mai, chacun avec une équipe de cinq personnes: Karine Marre à Beauregard et Jérôme Gory à Malhourtet.
Conseillère en économie sociale et familiale et coordonnatrice pédagogique des centres sociaux millavois, Karine Marre connaît déjà bien le terrain. « Je ferai connaître et reconnaître ce qui s’est fait depuis deux ans en l’absence de locaux », précisait, hier, la directrice. Jérôme Gory pour sa part, arrive en provenance de Toulouse où il était responsable de la MJC de Croix-Daurade, après un passage dans plusieurs centres sociaux. « Le projet millavois m’a séduit », explique le directeur.
La mise en place de deux directeurs s’accompagne également d’un changement de dénomination.Fini le long « centres sociaux de Millau est et de Millau ouest », place à « centres sociaux Causses et Tarn », choisi par les habitants du Comité d’animation et de gestion, qui a également toiletté les plaquettes de présentation des centres. Mais si le nom change, la philosophie des centres sociaux reste la même, bâtie sur quatre piliers (les 4P): proximité, participation des habitants, partenaires et personnel qualifié.
Philippe Rioux
* F. Brayet quitte Millau pour devenir chef de l’action sociale à la CAF-12.
Au programme des festivités
> Assemblée générale festive mardi 26 avril à 18h15 à la salle multifonction Jean-Henri Fabre.Le livre «Dix ans de cuisine aux centres sociaux» réalisé par les habitants(3,5€) y sera présenté.
> Jeux interquartiers vendredi 29 avril à partir de 20 heures au stade scolaire. 12 joueurs pour chacun des cinq quartiers s’affrontent sur divers jeux (baby foot humain, parcours d’obstacles, kangourou boxing, jeu de joutes, mur araignées) autour d’un module gonflable installé par la Ville.
Travaux. La semaine prochaine, le centre social Tarn inaugurera ses premiers locaux, cofinancés par la CAF-12 et l’OPHLM, au rez-de-chaussée de la tour des pompiers (immeible Altitude 400). Les travaux pour les locaux de Beauregard doivent débuter entre le 15 mai et le 7 juin pour une ouverture en 2006.Référendum européen.
Le PCF fait une fête au non
Plus que jamais revigorée par la série de sondages donnant le non gagnant au référendum sur le traité constitutionnel, la section locale du PCF a clairement inscrit sa fête annuelle dans le calendrier de la campagne électorale pour le scrutin du 29 mai. « Aujourd’hui, des femmes et des hommes de gauche, tout à fait honnêtement, se prononcent pour le oui par résignation parce qu’ils ne voient pas tous les possibles en train, de naître, parce qu’ils craignent pour 2007 un éventuel éclatement de la gauche. Nous les appelons à réfléchir sereinement », explique André Pérez, secrétaire. « Si le oui l’emporte, les directives Bolkestein, Barrot et d’autres sortiront des congélateurs. La casse des services publics aura débuté bien avant 2007.Il s’ensuivra une crise sociale mais plus encore un sentiment populaire de dépit, de colère vis-à-vis des partis de gauche ayant appelé à voter oui », poursuit M.Pérez. « Si le non l’emporte, toute la gauche, toute la France progressiste et citoyenne sera appelée à construire et à présenter un programme rompant avec les politiques libérales pour la France et l’Europe. »L’argumentaire des nonistes sera développé le 7 mai prochain à 17h30 à la salle des fêtes de Creissels, lors du débat politique auquel participeront Christian Barbut (LCR Millau) et trois personnalités: Francis Wurtz, député européen PCF, José Bové et Dominique Rousseau, ce professeur de droit constitutionnel dont les positions pro-non qui devaient figurer sur le compte rendu d’un débat destiné à l’Éducation nationale ont été censurées par François Fillon.Avant le débat, vers 15 heures, le jeune humoriste Kevin Pérez sera sur scène et le Steelband de Montagnac animera les allées.Ce dernier groupe, présent à Larzac 2003, donnera d’ailleurs un concert le soir à 22 heures (5 €).Après sa fête, le PCF entend s’atteler à l’organisation du débat public qu’il appelait de ses vœux.Se réjouissant du changement d’avis de Guy Durand (PS), André Pérez annonce un débat à quatre, deux partisans du oui (l’UDF Jean-Luc Gayraud et le socialiste Guy Durand) et deux du non (André Pérez et un représentant des Alternatifs).
Ph. R.
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