Edition du lundi 29 novembre
Photos. Le Millavois Jean Menville expose à l’Espace culture de la mairie.
Regards croisés d’un flâneur de talent
Jusqu’au 17 décembre prochain, l’Espace culture en rez-de-jardin de la mairie annexe accueille l’exposition de photographie de Jean Menville intitulée «Hor sujet.» Cent photographies d’un puissant noir et blanc sont accrochées au cimaises de la jeune salle d’exposition et invitent assuréement au voyage. Du viaduc de Millau aux rues de Pékin, des paysages d’Andalousie aux causses du Larzac, des ruelles de Beyrouth à celles de Naples, des artères d’Amsterdam au avenues de Philadelphie ou de Mexico, Jean Menville offre ses regards croisés avec des lieux et des gens, ici le sourire d’enfants, là la main d’une élégante tenant un fume cigarette à la Coco Chanel...
«On devine toute la chaleur que ces photos noir et blanc permettent de transmettre», se réjouissait Christophe Saint-Pierre, maire-adjoint à la Culture, vendredi soir lors de l’inauguration, tout en ajoutant que la Ville souhaitait que celle salle et celle de la place Foch puissent permettre l’expression créatrice d’artistes locaux ou non.
Avec un humour ciselé, Jean Menville, par ailleurs architecte bien connu, a narré sa rencontre amoureuseavec la photographie ; rencontre bousculé par les pygmalions que furent les photographes de l’agence Magnum, Robert Doisneau, Henri Cartier Bresson et son «instant décisif», William Klein et son mythique travail sur New York.
«Il y a une centaine de photos, dont certaibnes des instants d’émotion ; prises au 1/100e de seconde, ce qui correspond à une seconde d’activité», s’amusait le photographe an concluant : «Sic’est enforgeant qu’ondevient forgeron ; c’est en flânant qu’on devient photographe.»
Philippe Rioux
Regards croisés d’un flâneur de talent
Jusqu’au 17 décembre prochain, l’Espace culture en rez-de-jardin de la mairie annexe accueille l’exposition de photographie de Jean Menville intitulée «Hor sujet.» Cent photographies d’un puissant noir et blanc sont accrochées au cimaises de la jeune salle d’exposition et invitent assuréement au voyage. Du viaduc de Millau aux rues de Pékin, des paysages d’Andalousie aux causses du Larzac, des ruelles de Beyrouth à celles de Naples, des artères d’Amsterdam au avenues de Philadelphie ou de Mexico, Jean Menville offre ses regards croisés avec des lieux et des gens, ici le sourire d’enfants, là la main d’une élégante tenant un fume cigarette à la Coco Chanel...
«On devine toute la chaleur que ces photos noir et blanc permettent de transmettre», se réjouissait Christophe Saint-Pierre, maire-adjoint à la Culture, vendredi soir lors de l’inauguration, tout en ajoutant que la Ville souhaitait que celle salle et celle de la place Foch puissent permettre l’expression créatrice d’artistes locaux ou non.
Avec un humour ciselé, Jean Menville, par ailleurs architecte bien connu, a narré sa rencontre amoureuseavec la photographie ; rencontre bousculé par les pygmalions que furent les photographes de l’agence Magnum, Robert Doisneau, Henri Cartier Bresson et son «instant décisif», William Klein et son mythique travail sur New York.
«Il y a une centaine de photos, dont certaibnes des instants d’émotion ; prises au 1/100e de seconde, ce qui correspond à une seconde d’activité», s’amusait le photographe an concluant : «Sic’est enforgeant qu’ondevient forgeron ; c’est en flânant qu’on devient photographe.»
Philippe Rioux
«Une année sur le Causse»
Lors de son allocution, Jean Menville a évoqué le projet qu’il a dernièrement conduit avec notre consoeur et amie photographe de Midi Libre Eva Tissot, autour du village de Lanuéjols, sur le Causse Noir. Du 1er janvier au 31 décembre 2000, les deux photographes ont saisis les événements marquants de la vie du village et dressé un portrait de sa communauté et de son environnement. Leur travail est rassemblé dans «Une année sur le Causse» (Etudes et Communication Editions, 144 p., 30€).
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