Edition du mercredi 24 novembre
Politique. Débat d’orientations budgétaires à la communauté de communes.
Un budget d’année charnière
Le conseil de la communauté de communes Millau Grands Causses a tenu, lundi soir, son débat d’orientations budgétaires (DOB) 2005. Un débat qui intervient « à un moment important de l’intercommunalité en France », selon le président Jean-Luc Gayraud.Fini, selon lui, le temps où les intercommunalité étaient « cocoonnées » part l’État.Avec près e 80 % des communes impliquées dans une structure intercommunale, « on est arrivé à un pallier », estime M.Gayraud, qui a brossé un portrait mi-optimiste, mi-pessimiste de « l’année charnière » qui attend Millau Grands Causses.Optimisme car les projets et les idées ne manquent pas (cf. infographie).Plus pessimiste car des interrogations pèsent sur la capacité financière de l’intercommunalité.« La dotation générale de fonctionnement (DGF, versée par l’État), baisse de façon non négligeable (7 % prévus) et cela va aller en, s’amplifiant » indique Jean-Luc Gayraud, qui assure par ailleurs que la communauté « n’est pas en capacité de diminuer le taux de taxe professionnelle (TP). » Les bases de cette dernière devraient baisser de 1,95 % et le produit attendu pour la TP « viaduc » de -21 % (à 411957 €). Ce contexte financier délicat fait dire au président Gayraud qu’ « il est important que les compétences de la communauté s’étoffent. »
Une analyse que ne partage qu’à moitié Guy Durand (PS). « Votre rapport est assez réaliste.Les perspectives financières de la communauté sont assez sombres particulièrement au niveau recettes: la TP devient un impôt de l’État et la DGF dégringole assez vite », reprend l’élu de Millau qui tire une autre conclusion que celle de M.Gayraud.« Il faut se recentrer sur nos missions essentielles – développement économique et touristique – et ne pas se disperser dans des activités sympathiques mais qui n’amènent pas le même impact », estime M.Durand, qui pense que « l’extension du périmètre et des compétences pour 2005-2006 doit être l’occasion d’un vrai débat pour se reposer la question: quel est l’intérêt de la communauté? qu’apporte-t-elle au territoire?que fait-elle que les communes ne peuvent pas faire? »
Jean-Luc Gayraud refuse les « perspectives sombres » mais s’interroge sur le devenir de la TP, dont Jacques Chirac a souhaité la disparition. « C’est un impôt qui fait fonctionner une quantité considérable de collectivités.On ne peut pas remplacer une ressource financière librement consentie par une dotation. Où alors on devient un service de l’État et à quoi bon avoir des élus? »
Philippe Rioux
Société.En assemblée générale.
Les riverains du Tarn réclament un M.Inondation
L’assemblée générale de l’association des riverains du Tarn et la Dourbie a permis de mettre en lumière que, neuf ans après sa création, nombre de problématiques subsistent concernant la gestion des crues et de leurs conséquences.
En présence du 1er maire-adjoint Jean-Luc Gayraud, le président Maurice Valencak et le vice-président Roger Vaissière, ont redit leur satisfaction quant à l’arche supplémentaire du pont Lerouge et aux diverses actions d’aménagement et d’entretien menées par la municipalité et la communauté de communes seules, ou en partenariat avec l’association des riverains, voire d’autres associations comme la Gaule millavoise à laquelle un vif hommage a été rendu.
retour de dourbiette
Mais les critiques et les interrogations n’en demeuraient pas moins prégnantes: quid du problème rencontré par les habitants de Massebiau avec Antibia en décembre 2003?quid des équipements sportifs érigées en zone inondables à la Maladrerie? quid de la réouverture de Dourbiette? Sur ce dernier point, Jean-Luc Gayraud s’est empressé de répondre.Rappelant que la communauté de communes qu’il préside ne s’occupe que du Tarn – la gestion de la Dourbie a été déléguée au Syndicat intercommunal d’aménagement hydraulique (SIAH) – M.Gayraud a inscrit le projet « Dourbiette » dans le cadre « d’une vision d’ensemble », tenant compte de « ce qui s’est fait il y a 20ou 30 ans et qui n’aurait peut-être pas dû se faire. » « La réouverture de Dourbiette procède du même état d’esprit que le chenal sec de la Maladrerie », indique l’élu, précisant qu’après les acquisitions foncières, une enquête d’utilité publique sera menée en 2005; les travaux étant inscrits au budget de la communauté en 2006. « On va améliorer, sauvegarder mais on n’empêchera pas les crues; on les accompagnera », concluait M.Gayraud.
Une analyse certes partagée par Maurice Valencak, mais ce dernier déplore que des crues – notamment la centennale de 1982 – ont n’ait guère tiré de leçons.Et de citer certains bâtiments sur pilotis dont les sous-bassements sont devenus garages, des enrochements faits par des particuliers ou actuellement, celui réalisé par la DDE sous la première arche du pont du Larzac (côté ville). « On fait le plus haut pont du monde, et quand on voit cet enrochement qui comble la moitié de l’arche! Un jour on va se mettre en colère! », martèle M.Valencak.
Et le président de lancer une idée: « Il faudrait un M. Inondation comme on a un M.Viaduc. » Idée vivement approuvée par Guy Durand (PS).« Tu n’as pas envie de devenir le José Bové des inondations.Un M.Inondation permettrait d’avoir le suivi et la mémoire des crues. » Jean-Luc Gayraud est moins enthousiasme, expliquant que des équipes existent et que le « guide de procédure d’urgence » régulièrement mis à jour fonctionne bien.
Dans l’immédiat, l’association va analyser finement le dossier du plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) et effectuer un déplacement à Alès pour voir un barrage écrêteur de crues.
Ph. R.
En vue
Marie-Paule Costecalde
Marie-Paule Costecalde, présidente de l’association sportive, culturelle et d’entraide de l’Équipement (ASCEE-12) et les 9 associations partenaires, peuvent être satisfaites puisque la Balade des 3 viaducs qui se tiendra sur l’A75 le 5 décembre, a rempli ses objectifs.En effet, 18869 personnes de 82 départements se sont inscrites pour participer à la journée durant laquelle marcheurs, rollers, vélos et semi-marathoniens seront les rois sur l’A75, entre le viaduc de Verrières et la pile P1 du viaduc de Millau. Les inscriptions sont closes depuis le 13 novembre dernier et les organisateurs s’attachent maintenant à tout préparer pour le jour J.
> Nous évoquerons en détail cette journée dans une prochaine édition.
Un budget d’année charnière
Le conseil de la communauté de communes Millau Grands Causses a tenu, lundi soir, son débat d’orientations budgétaires (DOB) 2005. Un débat qui intervient « à un moment important de l’intercommunalité en France », selon le président Jean-Luc Gayraud.Fini, selon lui, le temps où les intercommunalité étaient « cocoonnées » part l’État.Avec près e 80 % des communes impliquées dans une structure intercommunale, « on est arrivé à un pallier », estime M.Gayraud, qui a brossé un portrait mi-optimiste, mi-pessimiste de « l’année charnière » qui attend Millau Grands Causses.Optimisme car les projets et les idées ne manquent pas (cf. infographie).Plus pessimiste car des interrogations pèsent sur la capacité financière de l’intercommunalité.« La dotation générale de fonctionnement (DGF, versée par l’État), baisse de façon non négligeable (7 % prévus) et cela va aller en, s’amplifiant » indique Jean-Luc Gayraud, qui assure par ailleurs que la communauté « n’est pas en capacité de diminuer le taux de taxe professionnelle (TP). » Les bases de cette dernière devraient baisser de 1,95 % et le produit attendu pour la TP « viaduc » de -21 % (à 411957 €). Ce contexte financier délicat fait dire au président Gayraud qu’ « il est important que les compétences de la communauté s’étoffent. »
Une analyse que ne partage qu’à moitié Guy Durand (PS). « Votre rapport est assez réaliste.Les perspectives financières de la communauté sont assez sombres particulièrement au niveau recettes: la TP devient un impôt de l’État et la DGF dégringole assez vite », reprend l’élu de Millau qui tire une autre conclusion que celle de M.Gayraud.« Il faut se recentrer sur nos missions essentielles – développement économique et touristique – et ne pas se disperser dans des activités sympathiques mais qui n’amènent pas le même impact », estime M.Durand, qui pense que « l’extension du périmètre et des compétences pour 2005-2006 doit être l’occasion d’un vrai débat pour se reposer la question: quel est l’intérêt de la communauté? qu’apporte-t-elle au territoire?que fait-elle que les communes ne peuvent pas faire? »
Jean-Luc Gayraud refuse les « perspectives sombres » mais s’interroge sur le devenir de la TP, dont Jacques Chirac a souhaité la disparition. « C’est un impôt qui fait fonctionner une quantité considérable de collectivités.On ne peut pas remplacer une ressource financière librement consentie par une dotation. Où alors on devient un service de l’État et à quoi bon avoir des élus? »
Philippe Rioux
2005 : année d'extension ?
En début de séance, Jean-Luc Gayraud a évoqué l’étude lancée l’an passé sur la possibilité de l’extension du périmètre de Millau Grands Causses et le vote à l’unanimité pour demander leur adhésion de Mostéjouls et Peyreleau. «On entend leur message.Le bureau de la communauté qui s’est réuni la semaine dernière a souhaité qu’on écrive à l’ensemble des communes qui ont sollicité l’étude», explique le président, précisant : «Car la communaué n’a pas vocation a devenir un chantier permanent.En 2005, il va y avoir une réflexion sur la modification des statuts qui vont être effectifs au 1er janvier 2006.»Autrement dit, pour les communes désireuses de rentrer dans la communauté, ce sera le moment ou jamais.
Au fil des dossiers
> Millau candidate pour la blanchisserie départementale. Jean-Luc Gayraud a annoncé avoir saisi le président du conseil d’administration du centre hospitalier intercommunal, Alain Fauconnier, pour que Millau soit candidate à l’accueil de la future blanchisserie départementale.L’actuelle blanchisserie du CHIC, installée à l’Hôtel-Dieu, doit prochainement en partir. Un projet de blanchisserie commune entre le CHIC et Les Charmettes avait un temps vu le jour avant d’être abandonné.
> Opérations façades. Plusieurs projets ont été validés pour être éligibles aux subventions de l’opération: à Millau, Aguessac, Compeyre, Comprégnac, La Cresse et Saint-Georges-de-Luzençon. La communauté subventionne entre 4 et 20 % des coûts.Pour les six dossiers, cela représente 6352,70€. De même quatre dossiers ont été validés au titre des aides du programme d’intérêt général. La communauté subventionne 10 % des coûts. Pour ces quatre projets, cela représente 16135,10€.
> Journée de solidarité: le lundi de Pentecôte. La communauté de communes a adopté le lundi de Pentecôte comme journée supplémentaire de travail non rémunérée imposée par la loi relative à la solidarité pour l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapés.
> Convention avec Los Adralhans.La communauté accorde par convention 800 € à l’association Los Adralhans.La dynamique association et la communauté ont envisagé un programme pour 2005: édition d’un livret présentant le site de Peyre; restauration de caselles; protection et mise en valeur du site du Boffi; organisation d’un concours patrimoine; restauration de petits vestiges et réalisation de panneaux d’informations sur le site de Caylus.
Société.En assemblée générale.
Les riverains du Tarn réclament un M.Inondation
L’assemblée générale de l’association des riverains du Tarn et la Dourbie a permis de mettre en lumière que, neuf ans après sa création, nombre de problématiques subsistent concernant la gestion des crues et de leurs conséquences.
En présence du 1er maire-adjoint Jean-Luc Gayraud, le président Maurice Valencak et le vice-président Roger Vaissière, ont redit leur satisfaction quant à l’arche supplémentaire du pont Lerouge et aux diverses actions d’aménagement et d’entretien menées par la municipalité et la communauté de communes seules, ou en partenariat avec l’association des riverains, voire d’autres associations comme la Gaule millavoise à laquelle un vif hommage a été rendu.
retour de dourbiette
Mais les critiques et les interrogations n’en demeuraient pas moins prégnantes: quid du problème rencontré par les habitants de Massebiau avec Antibia en décembre 2003?quid des équipements sportifs érigées en zone inondables à la Maladrerie? quid de la réouverture de Dourbiette? Sur ce dernier point, Jean-Luc Gayraud s’est empressé de répondre.Rappelant que la communauté de communes qu’il préside ne s’occupe que du Tarn – la gestion de la Dourbie a été déléguée au Syndicat intercommunal d’aménagement hydraulique (SIAH) – M.Gayraud a inscrit le projet « Dourbiette » dans le cadre « d’une vision d’ensemble », tenant compte de « ce qui s’est fait il y a 20ou 30 ans et qui n’aurait peut-être pas dû se faire. » « La réouverture de Dourbiette procède du même état d’esprit que le chenal sec de la Maladrerie », indique l’élu, précisant qu’après les acquisitions foncières, une enquête d’utilité publique sera menée en 2005; les travaux étant inscrits au budget de la communauté en 2006. « On va améliorer, sauvegarder mais on n’empêchera pas les crues; on les accompagnera », concluait M.Gayraud.
Une analyse certes partagée par Maurice Valencak, mais ce dernier déplore que des crues – notamment la centennale de 1982 – ont n’ait guère tiré de leçons.Et de citer certains bâtiments sur pilotis dont les sous-bassements sont devenus garages, des enrochements faits par des particuliers ou actuellement, celui réalisé par la DDE sous la première arche du pont du Larzac (côté ville). « On fait le plus haut pont du monde, et quand on voit cet enrochement qui comble la moitié de l’arche! Un jour on va se mettre en colère! », martèle M.Valencak.
Et le président de lancer une idée: « Il faudrait un M. Inondation comme on a un M.Viaduc. » Idée vivement approuvée par Guy Durand (PS).« Tu n’as pas envie de devenir le José Bové des inondations.Un M.Inondation permettrait d’avoir le suivi et la mémoire des crues. » Jean-Luc Gayraud est moins enthousiasme, expliquant que des équipes existent et que le « guide de procédure d’urgence » régulièrement mis à jour fonctionne bien.
Dans l’immédiat, l’association va analyser finement le dossier du plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) et effectuer un déplacement à Alès pour voir un barrage écrêteur de crues.
Ph. R.
En vue
Marie-Paule Costecalde
Marie-Paule Costecalde, présidente de l’association sportive, culturelle et d’entraide de l’Équipement (ASCEE-12) et les 9 associations partenaires, peuvent être satisfaites puisque la Balade des 3 viaducs qui se tiendra sur l’A75 le 5 décembre, a rempli ses objectifs.En effet, 18869 personnes de 82 départements se sont inscrites pour participer à la journée durant laquelle marcheurs, rollers, vélos et semi-marathoniens seront les rois sur l’A75, entre le viaduc de Verrières et la pile P1 du viaduc de Millau. Les inscriptions sont closes depuis le 13 novembre dernier et les organisateurs s’attachent maintenant à tout préparer pour le jour J.
> Nous évoquerons en détail cette journée dans une prochaine édition.
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