Edition du mardi 15 mars
Education. Les syndicats enseignants ont muré l’entrée de la permanence du député-maire UMP.
Le mur de la colère
À l’appel de la FSU, du SGEN-CFDT, de Sud Éducation et de l’UNSA Éducation, une cinquantaine de personnes – enseignants, militants, parents d’élèves, lycéens – s’est rassemblée, hier à 18 heures, devant une mairie de Millau barricadée, avant de se rendre devant la permanence du député UMP Jacques Godfrain, avenue de la République. Là, les manifestants ont érigé un mur, symbole selon eux du mur qui existe entre le monde de l’Éducation dans son ensemble et le gouvernement Raffarin, sourd à l’opposition que cristallise sur lui le projet de loi sur l’école Fillon. Deux autres murs devaient être érigés devant les permanences de MM. Censi et Roques à Rodez et Villeranche. « Par cette action, nous souhaitons dénoncer le vote positif des députés aveyronnais et lancer un avertissement aux deux sénateurs, puisque le projet de loi est examiné ce mardi au Sénat », explique Jean-Luc Tornéro, secrétaire départemental de la FSU. « Ce projet de loi est conçu pour entrer dans les rails du budget qu’on a dénoncé à l’automne et qui fait que l’Éducation nationale n’est plus une priorité pour ce gouvernement », déplore M. Tornéro. Évoquant le fond du projet de loi, la suppression TPE au lycée, l’absence de notion d’équipe enseignante, etc. le syndicaliste estime que « si l’on veut prouver qu’il y a des dysfonctionnements, la loi Fillon y arrivera. » Dénonçant ensuite comme « une attaque contre le service public de l’Éducation nationale », la note de la Cour des comptes sur les enseignants sans élèves, dévoilée vendredi par Le Figaro, M. Tornéro a appelé à maintenir et amplifier la mobilisation en déjouant la tentative de « désolidarisation » du gouvernement à l’égard du mouvement social.
Philippe Rioux
Rugby. Week-end en Millovalie.
Millau retrouve ses fondamentaux
En battant le leader Colomiers dimanche au stade municipal, le SOM rugby Aveyron s’est rassuré sur ses fondamentaux, mettant ainsi au supplice ce qui se fait de mieux en 1re division fédérale. Et pourtant, cela n’a pas été simple du tout. En effet, alors qu’il ne restait plus qu’une petite demi heure de jeu et que le SOM était mené 21 à 6, pas grand monde au stade municipal n’aurait parié sur une victoire somiste. Et pourtant, c’est ce qui allait arriver. A grand coup de puissance et de mental retrouvé, le pack millavois allait pilonner son vis à vis qui allait craquer, concédant en sept minutes trois essais qui ne doivent rien à personne mais plutôt mettent en exergue la puissance retrouvée d’un pack dont on sait à présent qu’il est capable aussi du meilleur ; la 2e mi-temps face à Colomiers étant un modèle du genre. Certes concernant le maintien, rien n’est fait, mais il est bien certain que si les somistes jouent les dernières rencontres avec la même envie, on peut regarder l’avenir avec optimisme même si chaque journée qui passe va accentuer la difficulté. Le court déplacement, le week-end prochain, face à Gaillac devrait apporter un début de réponse, même si il conviendra de rester mesuré tant les Tarnais survolent leur sujet actuellement. Leur victoire à Graulhet sur le score sans appel de 33 à 14 est là pour nous rappeler que ce sont bien eux les favoris, même si le match aller est toujours dans la tête des Millavois qui ont plus que jamais l’envie d’effacer cet affront. Dans cette poule 3, les jeux ne sont toujours pas faits dans un sens comme dans l’autre sauf concernant les deux premières places qui, quoi qu’il advienne, seront pour Colomiers et Gaillac. Pour le reste tout est possible pour Graulhet malgré sa défaite face à Gaillac, pour Saint-Jean-de-Luz vainqueur de Mauléon et Gourdon malgré sa défaite à Lourdes. En effet ces trois équipes avec un goal average britannique à zéro restent favorites pour la qualification. Toutes les autres équipes, à savoir respectivement Marmande, La Teste, l’Isle-Jourdain, Lourdes, Millau, Mauléon et Mazamet, jouent à présent pour le maintien, même si une voire deux peuvent espérer encore se qualifier. La seule fausse note de ce week-end est venu de l’équipe B millavoise qui s’est inclinée sur le score sans appel de 32 à 14, mais qui conserve sa quatriéme place qui sera toutefois en péril le week-end prochain face à Gaillac, leader incontesté de la poule devant Colomiers et Graulhet.
Dominique Bouteiller
Routes. Accessibilité de l’A75 au col de la Fageole.
J. Godfrain écrit au ministre des Transports
Le député-maire UMP de Millau a posé une question écrite au ministre des Transports et de l’Equipement,Gilles de Robien le 8 mars dernier. Quelques jours avant le voeu du Syndicat Mixte A75 que l’Etat mette davantage de moyens pour le déneigement de l’A75 (La Dépêche du 12 mars), M. Godfrain attire l’attention du ministre «sur les mesures qu’il compte prendre pour assurer la liberté de circulation à tous les véhicules, quel que soit lleur poids, sur l’axe A75, notamment entre le col de la Fageole et Massiac. En effet, l’interruption de la circulation due aux bourrasques de neige a posé de sérieux problèmes d’approvisionnement de toute la zone Massif central, le viaduc de Millau ressentant très négativement cette interdiction de circuler. Or il n’existe aucun équipement coupe-vent ou anti-congère de part et d’autre de l’autoroute et, si la dotation en matériel de la DDE du Cantal semble insuffisante, il semble qu’il n’y ait aucune décision de réquisition de matériel privé», écrit M. Godfrain qui demande au ministre «quelles décisions il compte prendre pour éviter que cette situation se reproduise.» Lors de l’inauguration du contournement de Lodève par le minsistre aujourd’hui, le député-maire reviendra sur cette question et présentera également les apports économiques que génère le Viaduc, notamment auprès des entreprises du bâtiment.
Ph. R.
Lavernhe-de-Sévérac
Les éoliennes font des vagues
Beaucoup d'habitants de Lavernhe, mais aussi de Lapanouse et de Sévérac, ont assisté à la réunion d'information sur l'énergie éolienne et le projet de Lavernhe-Sévérac samedi soir. Invités par Protégeons nos espaces pour l'avenir, Alain Bruguier, président de la fédération nationale Vent de Colère, et Alain Angles, délégué régional et responsable de l'association du Lévézou qui a fait échouer un des projets éolien, ont présenté les actionsdes quelques 11 000 adhérents des 207 associations réunies en France, qui luttent contre l'éolien industriel. François Ginisty, en introduction, fera un rappel du projet Lavernhe-Sévérac et des précédentes réunionsen relevant combien «les réactions n'ont pas tardées dans ce département tellement agressé par tous ces projets éoliens.» Il souhaitait, que «pour répondre à l'enquête publique, l'on comprenne les enjeux en sachant s'écouter. »
Alain Bruguier notera d'entrée que « nous sommes résolument contre l'éolien industriel mais davantage pour l'éolien non industriel utilisé en autoconsommation qui, s'il n'y a pas assez ou si il y a trop de vent, est complété par le réseau électrique. Par éolien industriel, nous entendons les machines énormes utilisées uniquement pour alimenter le réseau très haute tension. Les promoteurs essayent de s'enrichir outrageusement aux dépens des Français en profitant du prix exorbitant de rachat du KWh de l'arrêté Cochet. » (dont l’abrogation est en discussion à l’Assemblée cette semaine). Puis, il communiqua la directive européenne de mars 2002 portant sur la ratification du protocole de Kyoto de 1997. « La France s'est engagée à atteindre l'objectif de 21% d'origine renouvelable dans la consommation d'énergie d'ici 2010…mais cela ne veut en aucun cas dire l'énergie éolienne seulement ! » Plus encore, il démontrera «que l'éolien industriel accroît les gaz à effet de serre car le CO2 économisé par l'éolien industriel est produit trois fois par les centrales thermiques servant à le réguler ; qu'il enrichit les promoteurs ; qu'il coûte cher aux Français qui vont devoir payer 18,5 milliards d’€ pour 14000 MW installés en 2010 ; qu'il sabote le tourisme ; qu’il est une imposture écologique (les nuisances aux paysages sont quantifiables et non subjectives !).»
Prenant ensuite la parole, Alain Angles révèlera qu’en Aveyron il existe 20 projets ; 5 ont été refusés, 4 permis accordés, 3 sont en enquête,.. soit pour près de 150 à 200 éoliennes installées. «Nous sommes ici se soir, pour vous faire partager l’expérience, mais à vous-même de vous prendre en charge. Et, sachez que les nuisances on en prend conscience quand on les subit. »
Enfin, la salle pouvait questionner et échanger : « Etre dans un Parc naturel, en limite de zone ZNIEFF : une protection ? Comment vit une éolienne ? Combien d’emplois permanents ? Quel apport de taxe professionnelle ?…» Et encore tant d’exemples de projets de St-Chély-d’Apcher à Belmont-sur-Rance, de l’Aude (où 42% de l’éolien français est produit) au Pas-de-Calais, ou encore le projet Ventura, refusé entre les fermes de Molières et La Blaquière de Verrières. Au vu du vocabulaire employé - certains parlent d’arnaque - on peuit se demander quel était donc le vocable singulier échangé par nos aïeux lors des projets de constructions de barrages pour produire l’énergie hydraulique ou encore cette éolienne installée, entre 1930 et 1950, non loin du site envié à nouveau aujourd’hui, et qui alimentait en électricité la gare d’Engayresque ?
Bernard Barascud
Le mur de la colère
À l’appel de la FSU, du SGEN-CFDT, de Sud Éducation et de l’UNSA Éducation, une cinquantaine de personnes – enseignants, militants, parents d’élèves, lycéens – s’est rassemblée, hier à 18 heures, devant une mairie de Millau barricadée, avant de se rendre devant la permanence du député UMP Jacques Godfrain, avenue de la République. Là, les manifestants ont érigé un mur, symbole selon eux du mur qui existe entre le monde de l’Éducation dans son ensemble et le gouvernement Raffarin, sourd à l’opposition que cristallise sur lui le projet de loi sur l’école Fillon. Deux autres murs devaient être érigés devant les permanences de MM. Censi et Roques à Rodez et Villeranche. « Par cette action, nous souhaitons dénoncer le vote positif des députés aveyronnais et lancer un avertissement aux deux sénateurs, puisque le projet de loi est examiné ce mardi au Sénat », explique Jean-Luc Tornéro, secrétaire départemental de la FSU. « Ce projet de loi est conçu pour entrer dans les rails du budget qu’on a dénoncé à l’automne et qui fait que l’Éducation nationale n’est plus une priorité pour ce gouvernement », déplore M. Tornéro. Évoquant le fond du projet de loi, la suppression TPE au lycée, l’absence de notion d’équipe enseignante, etc. le syndicaliste estime que « si l’on veut prouver qu’il y a des dysfonctionnements, la loi Fillon y arrivera. » Dénonçant ensuite comme « une attaque contre le service public de l’Éducation nationale », la note de la Cour des comptes sur les enseignants sans élèves, dévoilée vendredi par Le Figaro, M. Tornéro a appelé à maintenir et amplifier la mobilisation en déjouant la tentative de « désolidarisation » du gouvernement à l’égard du mouvement social.
Philippe Rioux
J. Godfrain : «Terrorisme intellectuel»
« Après l’occupation à quatre reprises du chantier du viaduc et du péage ; après une mairie souillée par un groupuscule d’élèves qui perturbe la circulation (La Dépêche du 12 mars) ; après un lycée avec des toiles de tentes ; maintenant un mur. Chacun a le droit de défendre ses idées mais dans le respect de l’autre », commentait hier le député-maire Jacques Godfrain, avant de pointer les incidences économiques de ces manifestations. « Moi je ne sais plus comment attirer des acteurs économiques à Millau quand ils voient un tel climat de terrorisme intellectuel. Toutes ces actions constituent un sabotage de l’économie millavoise », estime l’ancien ministre.
Au lycée
Élèves sous la tente
Une vingtaine de lycéens a décidé de camper avec des toiles de tentes devant le lycée Jean-Vigo et de tenir forum. Leur action a débuté dimanche soir et, ce lundi, les Millavois devaient être rejoints par leurs camarades de Saint-Affrique. Les lycéens prévoient d’autres actions cette semaine.
Rugby. Week-end en Millovalie.
Millau retrouve ses fondamentaux
En battant le leader Colomiers dimanche au stade municipal, le SOM rugby Aveyron s’est rassuré sur ses fondamentaux, mettant ainsi au supplice ce qui se fait de mieux en 1re division fédérale. Et pourtant, cela n’a pas été simple du tout. En effet, alors qu’il ne restait plus qu’une petite demi heure de jeu et que le SOM était mené 21 à 6, pas grand monde au stade municipal n’aurait parié sur une victoire somiste. Et pourtant, c’est ce qui allait arriver. A grand coup de puissance et de mental retrouvé, le pack millavois allait pilonner son vis à vis qui allait craquer, concédant en sept minutes trois essais qui ne doivent rien à personne mais plutôt mettent en exergue la puissance retrouvée d’un pack dont on sait à présent qu’il est capable aussi du meilleur ; la 2e mi-temps face à Colomiers étant un modèle du genre. Certes concernant le maintien, rien n’est fait, mais il est bien certain que si les somistes jouent les dernières rencontres avec la même envie, on peut regarder l’avenir avec optimisme même si chaque journée qui passe va accentuer la difficulté. Le court déplacement, le week-end prochain, face à Gaillac devrait apporter un début de réponse, même si il conviendra de rester mesuré tant les Tarnais survolent leur sujet actuellement. Leur victoire à Graulhet sur le score sans appel de 33 à 14 est là pour nous rappeler que ce sont bien eux les favoris, même si le match aller est toujours dans la tête des Millavois qui ont plus que jamais l’envie d’effacer cet affront. Dans cette poule 3, les jeux ne sont toujours pas faits dans un sens comme dans l’autre sauf concernant les deux premières places qui, quoi qu’il advienne, seront pour Colomiers et Gaillac. Pour le reste tout est possible pour Graulhet malgré sa défaite face à Gaillac, pour Saint-Jean-de-Luz vainqueur de Mauléon et Gourdon malgré sa défaite à Lourdes. En effet ces trois équipes avec un goal average britannique à zéro restent favorites pour la qualification. Toutes les autres équipes, à savoir respectivement Marmande, La Teste, l’Isle-Jourdain, Lourdes, Millau, Mauléon et Mazamet, jouent à présent pour le maintien, même si une voire deux peuvent espérer encore se qualifier. La seule fausse note de ce week-end est venu de l’équipe B millavoise qui s’est inclinée sur le score sans appel de 32 à 14, mais qui conserve sa quatriéme place qui sera toutefois en péril le week-end prochain face à Gaillac, leader incontesté de la poule devant Colomiers et Graulhet.
Dominique Bouteiller
Routes. Accessibilité de l’A75 au col de la Fageole.
J. Godfrain écrit au ministre des Transports
Le député-maire UMP de Millau a posé une question écrite au ministre des Transports et de l’Equipement,Gilles de Robien le 8 mars dernier. Quelques jours avant le voeu du Syndicat Mixte A75 que l’Etat mette davantage de moyens pour le déneigement de l’A75 (La Dépêche du 12 mars), M. Godfrain attire l’attention du ministre «sur les mesures qu’il compte prendre pour assurer la liberté de circulation à tous les véhicules, quel que soit lleur poids, sur l’axe A75, notamment entre le col de la Fageole et Massiac. En effet, l’interruption de la circulation due aux bourrasques de neige a posé de sérieux problèmes d’approvisionnement de toute la zone Massif central, le viaduc de Millau ressentant très négativement cette interdiction de circuler. Or il n’existe aucun équipement coupe-vent ou anti-congère de part et d’autre de l’autoroute et, si la dotation en matériel de la DDE du Cantal semble insuffisante, il semble qu’il n’y ait aucune décision de réquisition de matériel privé», écrit M. Godfrain qui demande au ministre «quelles décisions il compte prendre pour éviter que cette situation se reproduise.» Lors de l’inauguration du contournement de Lodève par le minsistre aujourd’hui, le député-maire reviendra sur cette question et présentera également les apports économiques que génère le Viaduc, notamment auprès des entreprises du bâtiment.
Ph. R.
Lavernhe-de-Sévérac
Les éoliennes font des vagues
Beaucoup d'habitants de Lavernhe, mais aussi de Lapanouse et de Sévérac, ont assisté à la réunion d'information sur l'énergie éolienne et le projet de Lavernhe-Sévérac samedi soir. Invités par Protégeons nos espaces pour l'avenir, Alain Bruguier, président de la fédération nationale Vent de Colère, et Alain Angles, délégué régional et responsable de l'association du Lévézou qui a fait échouer un des projets éolien, ont présenté les actionsdes quelques 11 000 adhérents des 207 associations réunies en France, qui luttent contre l'éolien industriel. François Ginisty, en introduction, fera un rappel du projet Lavernhe-Sévérac et des précédentes réunionsen relevant combien «les réactions n'ont pas tardées dans ce département tellement agressé par tous ces projets éoliens.» Il souhaitait, que «pour répondre à l'enquête publique, l'on comprenne les enjeux en sachant s'écouter. »
Alain Bruguier notera d'entrée que « nous sommes résolument contre l'éolien industriel mais davantage pour l'éolien non industriel utilisé en autoconsommation qui, s'il n'y a pas assez ou si il y a trop de vent, est complété par le réseau électrique. Par éolien industriel, nous entendons les machines énormes utilisées uniquement pour alimenter le réseau très haute tension. Les promoteurs essayent de s'enrichir outrageusement aux dépens des Français en profitant du prix exorbitant de rachat du KWh de l'arrêté Cochet. » (dont l’abrogation est en discussion à l’Assemblée cette semaine). Puis, il communiqua la directive européenne de mars 2002 portant sur la ratification du protocole de Kyoto de 1997. « La France s'est engagée à atteindre l'objectif de 21% d'origine renouvelable dans la consommation d'énergie d'ici 2010…mais cela ne veut en aucun cas dire l'énergie éolienne seulement ! » Plus encore, il démontrera «que l'éolien industriel accroît les gaz à effet de serre car le CO2 économisé par l'éolien industriel est produit trois fois par les centrales thermiques servant à le réguler ; qu'il enrichit les promoteurs ; qu'il coûte cher aux Français qui vont devoir payer 18,5 milliards d’€ pour 14000 MW installés en 2010 ; qu'il sabote le tourisme ; qu’il est une imposture écologique (les nuisances aux paysages sont quantifiables et non subjectives !).»
Prenant ensuite la parole, Alain Angles révèlera qu’en Aveyron il existe 20 projets ; 5 ont été refusés, 4 permis accordés, 3 sont en enquête,.. soit pour près de 150 à 200 éoliennes installées. «Nous sommes ici se soir, pour vous faire partager l’expérience, mais à vous-même de vous prendre en charge. Et, sachez que les nuisances on en prend conscience quand on les subit. »
Enfin, la salle pouvait questionner et échanger : « Etre dans un Parc naturel, en limite de zone ZNIEFF : une protection ? Comment vit une éolienne ? Combien d’emplois permanents ? Quel apport de taxe professionnelle ?…» Et encore tant d’exemples de projets de St-Chély-d’Apcher à Belmont-sur-Rance, de l’Aude (où 42% de l’éolien français est produit) au Pas-de-Calais, ou encore le projet Ventura, refusé entre les fermes de Molières et La Blaquière de Verrières. Au vu du vocabulaire employé - certains parlent d’arnaque - on peuit se demander quel était donc le vocable singulier échangé par nos aïeux lors des projets de constructions de barrages pour produire l’énergie hydraulique ou encore cette éolienne installée, entre 1930 et 1950, non loin du site envié à nouveau aujourd’hui, et qui alimentait en électricité la gare d’Engayresque ?
Bernard Barascud
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